Bouteflika sera candidat

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Le chef du gouvernement, Abdelmalek Sellal, a annoncé la candidature de Abdelaziz Bouteflika, pour la présidentielle du 17 avril prochain.

PAr Idir Benyounès

Jamais une candidature n’aura suscité autant de débats, de discussions, de rumeurs et d’analyses. Sellal, en annonçant officiellement la candidature de Bouteflika, stoppe d’un côté toute spéculation et relance d’un autre le débat autour de la présidentielle. Si les partisans de Bouteflika se retrouvent confortés dans leur choix, en recevant ainsi le signal pour la récolte des signatures et la préparation de la campagne, il n’en est pas de même pour les  adversaires du désormais candidat Abdelaziz Bouteflika. Pour ses partisans les plus fidèles, il n’y a jamais eu le moindre doute sur le patriotisme et le haut sens des responsabilités du Président, et sur sa volonté de parachever le processus des réformes engagées sous son ère. Dans les moments les plus dures, ses fidèles partisans, et ce malgré les insultes et les quolibets, n’ont pas connu le doute et ont continué à le soutenir. Les adversaires de Bouteflika doivent s’ingénier, une fois encore, à trouver les arguments pour juger « irrecevable » cette candidature. Que n’a-t-on entendu à son sujet ces derniers temps. D’une supposée prise d’otage opérée par son frère, à son incapacité de discernement,  jusqu’à sa mort, maintes fois annoncée, Bouteflika est passé par un vrai chemin de choix, avant d’annoncer, par la bouche de Sellal, sa candidature à la législature suprême. Et du seul fait d’avoir fait annoncer sa candidature, ses opposants vont se ruer dans les brancards.  Car en réalité ses derniers ne veulent qu’une chose : une présidentielle sans Bouteflika. N’ont-ils pas essayé vainement de l’éliminer de la course en invoquant le fameux article 88 de la constitution, arguant le fait de sa supposée incapacité à gouverner. Cet article a, maintes fois, été démenti par le Président, en recevant les différents  hôtes de notre pays et en présidant le Conseil des ministres. Le ‘’coup d’état  médical’’ ayant échoué les adversaires de Bouteflika ne s’arrêtent  pas là. Ils veulent ni plus ni moins qu’il ne se présente pas à l’élection, lui ôtant ainsi l’exercice d’un droit constitutionnel.  Or, quand on se targue d’avoir une légitimité populaire et un ancrage social, on n’a aucune appréhension à affronter les urnes. La démocratie c’est ça et pas autre chose. Une élection est un rendez-vous que l’on donne aux citoyens pour choisir entre différents projets. Bouteflika en a un, les autres également. Que le meilleur gagne, avec le civisme, l’éthique et la correction qui sont de mise en pareille circonstance. GO !!

I .Ben

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