«Notre mouvement est apolitique»

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L’action menée, hier, par les gardes communaux à Bejaia a été une occasion pour  eux de tirer certaines choses au clair concernant leur mouvement. Bien qu’ils n’aient jamais tenté de politiser leurs actions, les gardes communaux ont été contraints de remettre les pendules à l’heure. Quelque 250 gardes communaux ont tenu, hier, un rassemblement de protestation devant le siège de la wilaya de Béjaïa pour réitérer leurs revendications socioprofessionnelles. Lors d’une prise de parole improvisée sur les lieux, Mourad Aloui, membre de la coordination des gardes communaux de la wilaya de Béjaïa, a tenu à mettre les points sur les « I » s’agissant de leur position par rapport à la candidature de Bouteflika pour un quatrième mandat. « Celui qui veut faire de la politique, qu’il le fasse en dehors de notre mouvement. Nos revendications sont d’ordre socioéconomique et notre mouvement est apolitique », dira-t-il. Il s’agit là d’une mise au point des gardes communaux de la wilaya de Béjaïa par rapport à ce qui est colporté dernièrement, par certains médias sur leur supposée opposition à la candidature de Bouteflika pour un quatrième mandat. Les gardes communaux de la wilaya de Béjaïa entendaient revendiquer par leur action d’hier, nous explique, en aparté Mourad Aloui, « la révision à la hausse des pensions de retraite, des postes budgétaires avec des salaires conséquents, une retraire anticipée, un statut de martyr aux gardes communaux tués dans l’exercice de leurs missions et un toit décent pour leurs veuves et la revalorisation de la prime des victimes du terrorisme », tout en précisant que « ceux d’entre les gardes communaux qui veulent faire de la politique n’ont qu’à le faire dans le cadre du Front national de la décennie noire contre l’oubli ». 

F. A. B.

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