"Tout changement devra passer par les urnes''

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Le  leader du parti Ahd 54, Ali Fawzi Rebaine, était à Bordj-Menaïel, hier mardi, pour animer un meeting, pour le dixième jour de campagne électorale pour la présidentielle. 

Au centre culturel de la ville suscitée, il a prononcé un discours classique s’articulant autour de l’exigence de l’instauration d’un Etat de droit et de justice . Devant une assistance, essentiellement composée de militants et sympathisants de son parti, venus de toute la wilaya de Bourmerdès, l’orateur rappellera que “ toute amélioration ou changement de système politique devra passer par les urnes’‘. Ceci pour sensibiliser l’opinion sur l‘importance voire la nécessité vitale du prochain scrutin.  « A l’heure actuelle, et en l’absence d’un état de droit, c’est le règne de la bureaucratie qui ouvre la voie aux différentes formes de corruption, a-t-il constaté.’‘  Comme exemple de mauvaise gestion, a-t-il argumenté  « l’imposition aux citoyens de reconstituer, à maintes reprises,  leur dossier de demande de logement, alors que la distribution des quotas d’unités immobilières, qui s’effectue toujours en retard, est souvent entachée d’anomalies. » Dans cet ordre d’idées, il reconnaîtra en termes à peine voilés que l’Etat a déployé ces dernières années de grands efforts en matière de construction immobilière, mais “ les logements nouvellement construits dans toutes les régions du pays sont exigus et non conformes aux critères actuels de modernité ‘’, fera-t-il remarquer.  Il dira encore, sur sa lancée, que son programme politique prévoit la réalisation de nouvelles cités, dotées de toutes les commodités de vie ; comme il fait part d’un nouveau découpage administratif .  Le chef de file d’Ahd 54 sonnera la charge ensuite contre tous ceux qui utilisent maintenant, comme par le passé l’argent de l’état pour financer leur campagne électorale . “ C’est un argent sale et ceux qui en font usage sont des corrompus», a-t-il martelé sous les applaudissements de l’assistance.  Cependant, il réitérera son appel à la masse populaire pour qu’elle dise son mot, le 17 avril prochain .

 Salim Haddou

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