En dépit des efforts consentis par les services communaux de la ville d’Aomar, à une vingtaine de kilomètres à l’ouest du chef-lieu de la wilaya de Bouira, dans le but de redonner un semblant de propreté à cette municipalité les quartiers de la ville demeurent désespérément sales.
Les exemples de cette insalubrité ambiante ne manquent malheureusement pas, ce qui provoque le courroux des citoyens. Ces derniers estiment que la ville d’Aomar est répugnante et doit bénéficier d’opération de nettoyage pour y remédier à cette situation. Au niveau de la cité des 50 logements, du quartier Colonel Amirouche et du boulevard Krim Belkacem, pour ne citer que ceux-là l’insalubrité a atteint des proportions alarmantes. En effet, les immondices et autres détritus n’en finissent pas de s’entasser au grand dam des citoyens. Du côté du quartier des 50 logements, situé en plein cœur de la ville, la saleté est devenue le lot quotidien des habitants. À chaque coin de rue, les détritus ménagers forment de gros tas, dans lesquels les bestioles en tout genre prolifèrent dangereusement. D’ailleurs, bon nombre de citoyens n’ont pas caché leur colère devant ce qu’ils ont qualifié d’abandon par les services de la voirie. « On souffre le martyre du fait de cette saleté qui nous entoure », nous a-t-on indiqué tout en pointant du doigt « la négligence » des éboueurs. « Les préposés au ramassage d’ordures sont défaillants. Le comité du quartier a saisi le P/APC, à plusieurs reprises, dans le but de remédier à cela, mais en vain », ont-ils expliqué.
Mêmes les cimentières ne sont pas épargnés !
À quelques encablures de là plus précisément au quartier Amirouche, ce sont les mêmes scènes de dépotoir à ciel ouvert qui se répètent inexorablement. Cependant, un fait choquant attire l’attention : les lieux sacrés ne sont pas épargnés par la saleté. Une décharge sauvage est crée à proximité d’un …cimetière ! Des citoyens qui s’afféraient à déloger toute cette saleté entourant ce lieu, ont exprimé leur indignation : « Comment peut-on tolérer cela? Les morts ne peuvent-ils pas reposer en paix ? C’est honteux! », se sont-ils exclamés. Au sujet des « coupables » d’un pareil acte, ces habitants pointent du doigt l’incivisme de certains citoyens, la défaillance des services de l’APC et le laxisme des autorités, notamment la police de l’urbanisme et la protection de l’environnement (PUPE). À propos de cette dernière, nos interlocuteurs diront : « Les agents de la PUPE font preuve d’une incroyable passivité. Ils devraient sanctionner les auteurs de ce sacrilège ! ». Enfin, au niveau du boulevard Krim Belkacem, à quelques 200 mètres du siège de l’APC, des amas d’ordures s’entassent au vu et au su de tout le monde. Une décharge qui était initialement une placette publique. En conclusion, le centre-ville d’Aomar reste désespérément sale.
Ramdane B.