Le directoire de campagne du candidat Abdelaziz Bouteflika a réagi, hier après-midi, pour clarifier la décision de son directeur, Abdelmalek Sellal, qui a annulé son meeting à Bejaïa, et dénoncer l’agression dont a fait l’objet dans cette ville. Abdelmalek Sellal, qui a décidé lui-même d’annuler son meeting prévu dans le milieu de la matinée d’hier, à Béjaïa, « du fait d’un attroupement hostile et violent autour de la maison de la culture Taous Amrouche, où était programmé le meeting », est-il indiqué dans un communiqué rendu public par le directoire de campagne de Bouteflika. Celui-ci accuse les tendances favorables au boycott, les membres du mouvement « Barakat » et les partisans du MAK d’être derrière ces incidents ayant conduit à l’annulation du meeting : « Monsieur Abdelmalek Sellal a pris cette sage décision afin de préserver les citoyens de Béjaïa d’une manifestation de violence dont les artisans n’étaient autres que les fascistes tenants du boycott et le mouvement ‘’Barakat’’, secondés par leurs nervis du MAK », est-il souligné dans le communiqué. Déplorant « l’agression » ayant causé des blessés parmi les policiers et les journalistes présents pour couvrir le meeting, dont l’un d’entre eux à eu le bras fracturé selon le communiqué le directoire de campagne de Bouteflika précise que « les agresseurs attroupés autours de la salle de la maison de la culture ont brandi des pancartes contre les élections et ils se sont servis de projectiles, agressant des citoyens et blessant policiers et journalistes, dont un a eu le bras fracturé. » « Ces groupuscules fascistes, à défaut d’obtenir de la part des citoyens algériens l’écoute qu’ils attendent et qu’ils n’auront jamais, sont manifestement montés de plusieurs crans dans leur action d’appel au boycott, préférant parler un langage antidémocratique, celui de la violence, de l’intolérance et du non-respect de la différence d’opinion », déplore encore le directoire de campagne dans le communiqué. Et de rappeler qu’il avait « déjà dénoncé dans un communiqué antérieur, toutes les formes de violence qui ont ciblé les meetings tenus par les représentants du candidat Abdelaziz Bouteflika », soulignant, par ailleurs, qu’il a « appelé à la raison les instigateurs de cette violence ».
M. A. T.