Les stations de lavage et de graissage de véhicules sont répertoriées dans la catégorie des activités dites classées.
Plus prosaïquement, ces stations génèrent des déchets solides et liquides hautement polluants pour l’environnement, d’où les conditions strictes quant à leurs exercices. Dans la commune de Tazmalt, il existe 12 stations de lavage en activité. Nombre d’entre elles ne respectent pas les règles régissant ce secteur, comme l’aménagement des bassins de décantation. Selon le chargé du service de l’environnement à l’APC de Tazmalt, « deux stations ont été fermées pour cause de non conformité lors de la dernière sortie de la commission chargé de l’environnement. D’autres, ont reçu des mises en demeure pour se conformer aux règles et aux normes en vigueur ». Dans cette activité l’aménagement de bassins de décantation et de caniveaux pour la purification et le drainage des eaux graisseuses, qui sont, en fait, un mélange de graisse et d’huile de moteurs usagées résultant de la vidange, et des lavages aux détergents. Cette règle primordiale se trouve, la plupart du temps, bafouée, d’où la stagnation des eaux usées dans les parages et leur évacuation vers des petits cours d’eau qui finissent en plein oued Sahel. « Ces déchets liquides constituent une sérieuse menace pour l’environnement, en ce sens qu’ils sont hautement polluants. Ces rejets sont dangereux pour la nappe phréatique et les cultures », tient à avertir notre interlocuteur. Cela, sans évoquer les différentes bouteilles d’huile de moteur et autres déchets solides que les propriétaires de ces stations jettent n’importe où dans la nature. Ces déchets ne sont malheureusement pas biodégradables, d’où la dangerosité de ces substances toxiques.
Syphax Y.

