Pour la deuxième semaine consécutive, le marché hebdomadaire de M’chedallah, qui se tient les lundis et mardi n’a pas eu lieu. Et pour cause, les marchands ambulants refusent de rejoindre le nouveau site aménagé par l’APC. Ceux qui protestent à propos de ce marché sont revenus à la charge, hier matin, organisant un regroupement, qui compte plusieurs dizaines de manifestants, devant le siège de l’APC de M’chedallah, remettant en cause la décision prise de les délocaliser vers le nouveau site de l’ex base de vie chinoise. Un site qui a connu quelques aménagements en vue de recevoir les commerçants. Mais ces derniers ne l’entendent pas de cette oreille et refusent de rejoindre la nouvelle place du marché. Le maire, de son coté a signé un arrêté de fermeture de l’ancien marché informel, décision remise depuis le début du mois aux organismes concernés pour exécution. Une délégation des protestataires a été de nouveau reçue par le maire qui leur expliqua les raisons qui l’ont amené à prendre cette décision, à propos de laquelle il soulignera sa ferme intention de ne pas revenir, mais s’engage néanmoins à accompagner les marchands dans l’occupation du nouveau marché en le dotant de tous les moyens adéquats. Pour rappel, ce nouveau marché a été aménagé en base de vie au profit de l’entreprise chinoise CITIC/RCC, qui est intervenue sur le tronçon de l’autoroute Bouira/BBA en 2010. L’entreprise chinoise a libéré la place en 2012. En parallèle, le dossier d’une surface de terrain de 05 ha a abouti au profit des domaines, en même temps que son inscription en marché hebdomadaire, avec le dépôt du dossier au niveau de CALPIREF, il est mis sous tutelle de la direction de la PME/PMI. Devant l’urgence de délocaliser l’ancien marché qui provoque d’incalculables nuisances, l’APC n’a pas attendu la décision de son acquisition pour entreprendre des aménagements pour permettre aux marchands de s’y installer et aux citoyens de faire leurs emplettes à l’aise, dans un environnement sain et approprié. Cela en attendant la décision de son affectation définitive pour l’APC, accompagné d’un arrêté du wali qui permettra au maire de lancer l’opération de sa mise en adjudication.
Oulaid Soualah
