Après une grande suspension, les travaux d’aménagement du stade communal de Aïn Zaouïa viennent d’être relancés au grand bonheur des jeunes de cette localité. « C’est l’un des premiers stades de la région, mais avec tous les travaux lancés anarchiquement et parfois même sans enveloppe financière, il a été laissé à l’abandon. Dès notre installation à la tête de cette APC, nous avons pris le problème au sérieux », nous dira M. Merzouk Haddadi, maire de cette localité. Et de poursuivre: « Une enveloppe de quatre cents cinquante millions de centimes lui a été consacrée. Actuellement, les travaux de confortement et de drainage des eaux sont en cours. Je pense que d’ici l’été prochain, ils seront achevés ». Les jeunes de cette localité où il n’y a, presque, aucune autre structure sportive, attendent avec impatience la fin des travaux engagés. « C’est un terrain où nous organisons des tournois de football, notamment en été. En hiver, il est impossible d’y pratiquer ce sport. Avec ces travaux, nous espérons qu’il reprendra de service », pense ce jeune accosté à la porte d’entrée de ce terrain. Certes, cette prise en charge sera mieux accueillie par les responsables du CSA/ Atlétic Club de Aïn Zaouïa qui vient d’être relancé après une suspension de plus de dix ans du CSA/Chabab Club Aïn Zaouïa. « Nous sommes en phase de prospection de jeunes pour créer notre équipe de football. Et si ce stade est homologué nous avons des chances de participer au championnat pré honneur de wilaya. En tout cas, nous sommes décidés à le faire », nous confiera un jeune dirigeant du CSA/ACAZ. Notons que durant sa participation au début des années 2000, le CRAZ évoluait toujours à l’extérieur. Pour le moment, le club est à ses premiers balbutiements, mais apparemment, beaucoup de volonté existe dans les rangs de la nouvelle équipe dirigeante du CSA/ACAZ. Donc, à l’exception de cette structure, il n’y a rien d’autre dans cette municipalité si ce ne sont ces aires de jeux réalisées dans les grands villages de la municipalité du côté de Boumahni. Quant à la salle de sport, elle est confiée à une unité de l’ANP qui veille à la sécurité dans cette région où le massif forestier de Boumahni est le refuge des groupes armés. De leur côté les autorités, pour pallier à ces manques, ont réalisé des foyers pour jeunes dans les villages à l’exemple de celui de Tizi Ameur. D’ailleurs, le mouvement associatif est actif dans ce versant de la commune tout comme l’association culturelle Haddadi Mohamed Amokrane de Laâziv N’Cheikh. Est-ce un début pour le lancement, notamment, de l’ACAZ? Il faut attendre d’abord l’engagement des clubs pour répondre à cette question.
Amar Ouramdane