L’association des médecins généralistes libéraux de la wilaya de Béjaïa a organisé la quatrième journée de l’omnipraticien, hier, au campus d’Aboudaou, sous le thème « Ensemble pour une communauté en santé ». Cinq professeurs se sont relayés pour faire des communications pour une assistance constituée, majoritairement, de médecins et d’étudiants de la faculté de médecine de l’université Abderrahmane Mira de Béjaïa. Sur la neuropathie diabétique et l’Alzheimer, le professeur S. Daoudi, du CHU de Tizi-Ouzou, a brossé un large tableau sur ces maladies. L’Alzheimer qui touche principalement les personnes âgées est une sorte de troubles amnésiques liés à l’âge, dira le professeur. Il a expliqué longuement les déficits constatés lors du diagnostic et la prise en charge des malades sous les différentes approches, pharmacologique, neurocognitive ou écologique. Concernant les douleurs neuropathiques, deuxième point de son intervention, l’orateur a dit que les praticiens éprouvent des difficultés à les cerner, car la lésion n’est pas visible. Ainsi donc, pour ce dernier, le diagnostic passe par un bon examen. Les situations cliniques pourvoyeuses de douleurs neuropathiques sont multiples et par conséquent, une enquête étiologique est plus que nécessaire, soulignera-t-il. En un mot, d’après le professeur, la douleur neuropathique est la conséquence d’une maladie ou lésion du système somato-sensoriel. Elle est une modalité sensorielle d’une extrême complexité. Il n’y a pas de traitement préventif ou curatif. L’efficacité des traitements, expliquera ce dernier, est modérée. « On ne guérit pas les douleurs neuropathiques, mais on les réduit », conclura le professeur S. Daoudi. De leurs côtés, les professeurs Gharnaout et Aoudia ont parlé respectivement, de l’urticaire et rhinite allergique et des urgences hypertensives. Les névralgies cervico-brachiales ont été l’apanage du professeur Kara alors que son confrère Timizar a parlé de la relation du malade avec le médecin. Bien que n’étant qu’une jeune association, l’AMGL Béjaïa a déjà organisé quatre journées dans le cadre de la formation continue des médecins généralistes. « Même si nous avons débuté notre structuration en association en 2011, ce n’est qu’en juin de l’année dernière que nous avons commencé à activer. Au bout d’une année, nous avons pu organiser quatre journées scientifiques » dira le docteur Abdelmalek Iboudghacem, membre du bureau de l’association.
A. Gana
