Ath Zmenzer dans l’expectative

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«Dda Amar est toujours entre les mains de ses ravisseurs », nous dit un de ses proches, une semaine après l’enlèvement de la victime, dans un de ses champs, non loin de son domicile à Alma, chef-lieu communal de la commune de Béni Zmenzer. Les deux actions initiées par la cellule de crise mise en place à la suite de cet énième kidnapping n’ont donc pas fait plier les auteurs de cet ignoble rapt. La famille de la victime reste sans nouvelles, depuis le dernier contact téléphonique des ravisseurs avec son fils. « La famille, les proches et les amis  vivent un véritable cauchemar depuis lundi dernier », s’exclamera notre interlocuteur, qui ajoute : « En ce mois de Ramadhan, en cette période de caniculaire, c’est toute la région qui attend des nouvelles, dans l’angoisse et l’émoi. Quand ce calvaire finira-t-il ? Quand Dda Amar reviendra-t-il parmi les siens ? Quand la paix et la quiétude reviendront-elles dans notre région ? ». Autant de questions auxquelles personne ne peut malheureusement pas répondre. La consternation de tous les habitants du village grandit de jour en jour. L’inquiétude s’installe de plus en plus dans les esprits. Ne rien savoir est pire que tout. « Ce n’est pas la première fois que nous vivons un pareil drame. La région toute entière redoute le pire des scénarios, celui qu’elle a eu à subir en début d’année. Personne n’est prêt à revivre ça », dira avec angoisse notre interlocuteur. Contacté pas nos soins, un membre de la cellule de crise nous informe que celle-ci se réunit chaque soir pour évaluer la situation. Interrogé sur d’éventuelles actions à mener dans les jours à venir, notre interlocuteur dira : « Nous avons coordonné toutes nos actions avec la famille et le comité du village. Pour le moment, une période de trêve est observée et dès que nous aurons l’aval de la famille, d’autres actions plus musclées seront effectuées ». Pour rappel, Amar Gada, cet ancien  émigré de 68 ans, a été enlevé en plein milieu de ses champs, alors qu’il y travaillait, lundi dernier. Depuis, l’otage n’a plus donné de signe de vie.                                        

  A.G

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