La kasma FLN d’Amizour, dont les 6 élus locaux forment l’opposition au sein de l’assemblée communale, revient à la charge pour dénoncer, avec les mots les plus durs, la gestion de l’exécutif jugée d’une « médiocrité inqualifiable et vomie par une honteuse alliance qui a démontrré son incapacité à gérer les affaires de la commune »
Dans un communiqué rendu public, le 14 août, par la kasma de cette municipalité le plus vieux parti, sans mâcher ses mots ira jusqu’à dénoncer des dépassements, néanmoins graves s’ils s’avèrent vrais, et ce, dans les affectations de projets publics et de recrutement. « L’utilité collective ne le préoccupe guère. Elle est substituée par des comportements mesquins d’abus d’autorité de laxisme, de clientélisme avéré dans les procédés sélectifs d’affectation des projets publics et de recrutement. Comment expliquer le fait que des élus de l’exécutif se permettent le luxe d’étaler des projets de revêtement de routes vers leurs domiciles et ceux de leurs connaissances aux frais du trésor public? Comment expliquer les procédés de l’opacité totale utilisés dans les opérations de recrutement ? », lit-on dans le document. Evoquant ces « dérapages », le plus vieux parti d’Amizour citera aussi un cas de dépassement concernant le « détournement d’un espace vert par un membre de l’exécutif réservé à la crèche communale tout en dénonçant la « complicité du maire par son silence » et dis prendre à témoin la population de la commune et exhorte les pouvoirs publics à diligenter une enquête pour situer des responsabilités. Le même parti avait déjà dénoncé la gestion du maire et de son exécutif, composé faut-il le signaler de 4 élus du FFS dont le maire, 1 du RND, et 7 élus sur deux listes indépendantes, au mois de janvier dernier. Le P/APC, en guise de réponse, avait promis de rendre le bilan de sa gestion devant la population dans les mois à venir, mais cela n’a pas encore eu lieu à ce jour.
N. Touati