La décharge publique fermée depuis 20 jours

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La décharge publique, située dans l’oued Soummam au lieu-dit le « pont de Biziou », a été fermée, il y a plus de 20 jours, par des habitants du village Biziou. Le motif évoqué des nuisances qu’elle leur cause, notamment au moment des incinérations des immondices où des fumées blanches couvrent, comme un nuage cotonneux, ce village. Du coup, ce sont quatre communes qui se trouvent pénalisées, à savoir Akbou, Amalou, Seddouk et Béni Maouche. Une information donnée par Ghanem Mustapha, adjoint au maire à l’APC d’Amalou. « On a été autorisé par l’APC de Bouhamza à utiliser leur décharge. Mais malheureusement, au bout de deux jours seulement, l’APC de Bouhamza est revenue sur sa décision. Au jour d’aujourd’hui, nous n’avons plus où jeter nos ordures ménagères qui s’entassent partout en ville et dans les villages. Comme ultime solution, nous avons prévu une réunion d’urgence pour ce jeudi avec l’ensemble des association de la commune pour essayer de mettre un terme à cette situation qui a trop duré », a souligné notre interlocuteur qui a continué dans le même ordre d’idée en parlant, cette fois-ci, de l’opposition faite par les propriétaire terriens à l’implantation du centre d’enfouissement technique de Gueldamen sur leurs parcelles de terre. « Certes, les pouvoirs publics ont octroyé un CET aux communes de la région d’Akbou pour mettre un terme à ce problème de décharges publiques. Mais malheureusement, le choix de terrain a été effectué sur des parcelles de terre appartenant à des privés du village Tifrit. Ces derniers ont refusé catégoriquement son implantation sur leurs propriétés », a expliqué notre interlocuteur. Le problème des décharges publiques se pose avec acuité. Il s’avère que les élus locaux sont incapables de le régler à eux seuls. Donc, c’est à  l’Etat de prendre les dispositions qui s’imposent pour mettre un terme à cette anarchie. Elle est lamentable la situation que nous vivons aujourd’hui. Nos villes, nos villages, nos routes qui étaient jadis des havres de propreté sont devenus des dépotoirs d’ordures ménagères à ciel ouvert. Quand on veut, on peut, dit l’adage. Le problème sans solution n’existe pas, il suffit de le traiter convenablement, loin des clivages partisans.

L. Beddar

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