Enfin le dénouement !

Partager

Après tant de tourments et de tensions, le problème de la décharge de Biziou semble sur le point d’être solutionné.

Akbou se débarrassera-t-elle bientôt de ses ordures ? La bonne nouvelle c’est que le maire de Tazmalt, Smaïl Mira, a donné son accord à son homologue akboucien de déverser les ordures, entassées en ville depuis maintenant près d’un mois dans la décharge communale de Tazmalt, sise à Icheker. L’autre bonne nouvelle, l’exécutif communal se réjouit d’avoir trouvé une assiette de terrain pour l’implantation d’un CET dont la réalisation a été qualifiée par le wali du Béjaia de seul  impératif.

Le maire de Tazmalt à la rescousse

Les autorités locales de la ville du Piton ont largement salué l’initiative de la municipalité de Tazmalt de mettre à leur disposition la décharge communale jusqu’au dénouement de la situation : « nous sommes très reconnaissants envers le maire de Tazmalt et celui d’Amalou. D’ailleurs, l’assemblée populaire de la commune a délibéré pour la réouverture momentanée de la décharge dans un délai d’un semestre sur instruction du wali », déclare M. Iskounène, vice P/APC d’Akbou. Contacté par nos soins, Smaïl Mira, édile de Tazmalt dit avoir fait l’essentiel pour l’intérêt de toute une population mise en danger par cette crise : « J’ai décidé d’autoriser la commune limitrophe d’Akbou de déverser les déchets entassés en ville. La décharge sera toujours à leur disposition jusqu’à ce qu’une solution soit trouvée », explique le fils du révolutionnaire Abderrahmane Mira. Ainsi, une forte mobilisation du matériel et personnel de la mairie est mis en avant afin de débarrasser la ville de gros tonnages d’immondices entassés dans ses quatre coins. Selon notre source, 17 camions dont 07 affrétés par des privés sont à pied œuvre depuis avant-hier soir : « Il nous fallait la mobilisation de tout le personnel, éboueurs et autres employés pour accomplir la tâche », nous dit-on.  En outre, la commune d’Akbou a réquisitionné deux engins (Bulls) dans le but de « niveler » les déchets dans la surface de la décharge. On estime, par ailleurs, à des centaines de tonnes les déchets amoncelés dans les ruelles de la ville. Ceci, explique-t-on, n’est pas étonnant vu la densité populaire de la ville.

Un terrain de Ben Ali Cherif pour la réalisation d’un CET

La semaine dernière, une délégation composée du directeur de l’environnement, représentants des domaines, de l’agriculture, des forêts et les différents services techniques de la daïra, en présence également de l’exécutif communal d’Akbou, a entamé un travail sur le choix du terrain pour l’implantation d’un centre technique d’enfouissement. Cette opération s’est avérée, néanmoins, infructueuse, faute  d’une parcelle de terrain répondant aux normes. « En principe, tous les terrains surplombant Akbou et ses alentours se trouvent sur des nappes ou sur des rives  hydrauliques », explique une source municipale. Dans ce cas, il reste une seule alternative : « acquérir d’un terrain appartenant à un privé ».  Ainsi, l’héritier de Ben Ali Cherif, le Fils du Dr Farouk, se trouvant, ces jours-ci, dans la région pour assister au quarantième jour d’un défunt proche a donné selon Mr Iskounène, son accord de principe de vendre à la commune une parcelle de terrain. « Il s’agit d’une parcelle de 57 hectares qui se situe aux environs de la localité de Laâziv sur la RN26 », dira-t-il. Cette parcelle de terrain, une fois achetée, servira, selon notre interlocuteur, pour la réalisation de plusieurs projets outre celui du C.E.T, « nous avons appelé la commission de willaya pour se rendre à Akbou pour valider le choix du terrain », se réjouit le P/APC d’Akbou.

Menad Chalal

Partager