L’Union nationale des personnels de l’enseignement et de la formation (UNPEF) a décidé d’engager une action de protestation au niveau national, au début du deuxième trimestre de l’année scolaire en cours. Le département de Benghabrit ne cesse de faire face aux différentes actions de protestation des travailleurs. Après le conseil national autonome des professeurs de l’enseignement secondaire et technique (CNAPEST)-Elargi qui a appelé à une grève les 8 et 9 décembre prochain, l’Unpef a décidé également de reprendre la protestation. «Si les revendications des travailleurs ne sont pas prises en charge, le conseil national du syndicat reste prêt à l’observation d’une action de protestation, à partir du début du deuxième trimestre dont la date sera déterminée prochainement en coordination avec d’autres syndicats du secteur», lit-on dans le communiqué rendu public, hier, par l’Unpef, suite à la réunion extraordinaire de son conseil national qui a eu lieu, les 26 et 27 du mois courant, à Alger. Au cours de cette réunion ladite organisation syndicale n’a pas manqué de dénoncer ce qu’elle a qualifié de «pratiques abusives» exercées à l’égard des intendants de l’éducation qui sont en grève depuis plus de deux mois. «Les intendants maintiennent toujours leur mouvement de grève jusqu’à la satisfaction de leurs revendications légitimes», a martelé le syndicat. En pointant du doigt, également « la lenteur » du département de la tutelle dans la prise en charge des doléances des travailleurs du secteur. Il s’agit de l’ouverture des postes budgétaires pour la promotion au grade de professeur encadreur, et la nécessité de mettre en place une prime pédagogique pour les intendants, La même organisation syndicale a mis en avant, également le dossier des travailleurs du Sud, notamment dans son volet lié à la prime de région et celle d’excellence. Les protestataires réclament aussi l’amélioration des conditions socioprofessionnelles pour les corps communs et les ouvriers professionnels du secteur de l’éducation.
Samira Saïdj
