Pour plus d’accessibilité urbaine

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Les membres de l’Association pour l’insertion et la communication des personnes handicapées moteurs de la wilaya de Tizi-Ouzou ont déploré le manque de moyens mis en place pour faciliter la vie aux personnes handicapées. Hocine Kheloui, le président de l’association, rappellera par ailleurs que cette frange de la société attend toujours que la promesse de la hausse de leur pension soit tenue. Les années passent et se ressemblent pour les personnes qui souffrent de handicaps. Leurs doléances ne trouvent toujours pas d’écho. Le président de l’association pour l’insertion et la communication des personnes handicapées moteur de la wilaya de Tizi-Ouzou parle d’une lueur d’espoir qui était venue éclairer, un temps, le ciel de cette frange de la société assombri par les difficultés. C’est la promesse de la hausse de la pension qui leur est attribuée. Une promesse que le ministère tarde à concrétiser, au moment où les handicapés parviennent à peine à «survivre» avec une pension dérisoire de 4 000 dinars. «Une pension qui ne peut suffire pour répondre à leurs besoins, notamment les soins», a expliqué Hocine Kheloui. Cette précarité dure depuis des années et la promesse d’une hausse de 100% semble s’éterniser. Dans le même sillage, le président de l’association, qui fait état de 30 000 handicapés recensés à Tizi-Ouzou, chiffre datant du mois de mai dernier, soulève un autre problème qui mine le quotidien des personnes souffrant de handicaps. Il s’agit de l’impraticabilité de l’espace urbain. Pour le président de l’association, l’aménagement d’axes praticables pour les handicapés s’impose, au niveau des institutions publiques et privées, ainsi que des trottoirs et les rues des villes. Une option pour faciliter le quotidien de cette frange de la société qui doit se transformer en habitude architecturale respectée pour chaque construction. Le président de l’association rappelle par ailleurs que la mesure qui exige le recrutement obligatoire de 1% du personnel des établissements dans la catégorie des personnes handicapées n’est toujours pas respectée. Ceci, au moment où de nombreuses personnes touchées par un handicap sont dans des situations précaires et au chômage.

T. Ch.

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