«Le consensus national est l'affaire de tous les algériens»

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«L’état major de notre parti a proposé il y a peu, les journées des 23 et 24 février prochains pour la tenue de la conférence nationale du consensus, car la deuxième date citée symbolise le recouvrement d’une importante partie des richesses de notre pays». C’est l’une des phrases-clé de l’intervention du secrétaire national du FFS, chargé de l’information, Youcef Ouchiche, lors de la réunion des cadres de cette formation politique organisée, hier, à la Maison de jeunes Said Sennani de Boumerdès. S’appuyant encore sur cette date charnière, il dira : «Notre principale ambition est de conserver de tels acquis, en s’opposant à toute tentative de bradage de la Sonatrach. Aujourd’hui, nous voulons, en plus des solutions aux problèmes économiques, une issue consensuelle aux autres défis de demain, qu’ils soient politiques, sociaux, sécuritaires ou culturels». Explicitant le projet du FFS de reconstruction du  consensus national, mûrement réfléchi, selon lui, depuis plus d’une année, l’orateur insistera sur ces deux principes, à savoir : «Approche collective et consensuelle à toutes les étapes de la CNC jusqu’à la tenue de la conférence ; et participation des représentants du pouvoir et des différents acteurs politiques et sociaux aussi bien dans la session d’exposition des points de vue, que dans celle se rapportant à l’élaboration de la conférence proprement dite. Car, il s’agit en définitive d’une conférence participative, et donc notre parti ne se vantera guère, loin s’en faut, d’avoir eu la paternité d’un tel projet à caractère national », a-t-il souligné sous les applaudissements de l’assistance. Ne mâchant point ses mots, un autre haut cadre du FFS précisera que «la décision de préparer l’organisation de ce pacte national a été prise en mai 2013, voire bien avant l’apparition de la CNLTD, dont certains membres afficheraient une certaine hostilité à leur initiative. En tout cas, celle-ci n’exclut aucun acteur politique ni représentant d’une quelconque organisation économique, sociale ou culturelle». Ovationné longuement par l’assistance, cet intervenant citera encore les expériences de certains pays émergeants, comme le Chili ou le Brésil et l’Espagne dans les années 80, ayant montré que tout changement d’un pays vers le mieux ne s’instaure durablement qu’avec la participation du pouvoir.

Salim Haddou

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