l C’est demain à 18h que le nouveau film, « Douar de femmes » du réalisateur Mohamed Chouikh sera présenté en avant-première à la salle El Mouggar.Il est vrai que Mohamed Chouikh évoque, lui aussi comme beaucoup de ses confrères, la décennie rouge du terrorisme islamiste en Algérie à travers le septième art, mais il le montre sous une autre facette. Une facette qui n’a pas encore été exploitée auparavant, celle de la résistance, du courage et du rôle de la femme dans son combat contre la sauvagerie humaine.Le cinéaste nous emmène, comme il nous le révèle, dans une interview qu’il a bien voulu nous accorder avant la finalisation de son œuvre, quelque part dans l’Algérie profonde et il dit : « Ce douar (village) n’a pas de nom, c’est un endroit qui peut se trouver à Alger, dans la banlieue ou ailleurs aux quatre coins de l’Algérie. Le terrorisme a touché tout le pays ». Cette histoire basée sur des faits réels témoigne de la vie » d’une population pauvre et asphyxiée par le terrorisme » où tous les hommes ont été appelés à travailler loin du douar en reçevant une offre d’embauche dans une usine. En dépit de la menace de la sauvagerie barbare du terrorisme qui menaçait leurs demeures et endeuillait quotidiennement le pays, ces hommes soit obligés d’aller ailleurs, subvenir aux besoins vitaux de leurs familles, en laissant leurs compagnes assurer seules la protection de leurs enfants après les avoir armées en les laissant face à l’hydre terroriste. Le réalisateur a fait appel, dans ce film à de jeunes talents à l’instar de Sofia Nouacer, Khaled Ben Aissa, Yasmine Chouikh et quelques figures connues dans le septième art comme Bahia Rachdi et Nawel Zaâtar, Saïd Hilmi et autres.
Fazila Boulahbal