La propreté des denrées alimentaires semble être le cadet des soucis de certains commerçants qui exercent leur activité dans la petite agglomération de Raffour, sise dans la commune de M’Chedallah. Nous avons remarqué une pratique, pour le moins préjudiciable, de certains bouchers de cette ville qui ont pignon sur rue, laquelle (la pratique) consiste en la suspension de quartiers entiers de viande à l’air libre, devant leurs boucheries. Cette façon de faire n’interloque, aucunement, ni ces commerçants, ni encore moins les consommateurs, qui s’engouffrent dans ces commerces afin de s’approvisionner en cette viande exposée durant de longues heures à la pollution. Bien entendu, les bouchers procèdent de cette façon pour assécher la viande, pour ainsi « faciliter » le dépècement et le découpage de la bidoche en petits morceaux commercialisables. Cela aurait été normal dans un autre lieu plus propre ; mais à suspendre la viande comme ça à l’air libre dans la rue, ce n’est guère conforme aux conditions d’hygiène. Cette viande reste exposée durant des heures à la pollution en tout genre, comme le gaz d’échappement qui émane de ces centaines de véhicules qui passent journellement par cette petite ville, l’humidité qui s’est accrue ces dernières années, la poussière, les bestioles, et on passe! Résultat des courses, le consommateur met dans son plat une viande de piètre qualité qui a subit les affres de la pollution.
Y. Samir