L’UGCAA prévoit une hausse des prix des produits importés

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Face à la dévaluation du dinar, l’union générale des commerçants et artisans algériens (UGCAA) met en garde contre une autre augmentation des prix des produits  importés, dans les jours qui viennent. En effet, après les fruits et légumes qui crachent le feu, depuis plus de deux mois, les citoyens risquent de faire face, encore à une autre hausse qui est celle des prix des produits importés. Selon le porte-parole de l’UGCAA, El Hadj Tahar Boulenouar, la dévaluation du dinar et la baisse du pétrole mène automatiquement à la hausse des produits alimentaires importés, notamment les légumes secs, les fruits, les habits, l’électroménager. « Si la dévaluation du dinar persiste, les importateurs seront dans l’obligation d’augmenter les prix de leurs produits importés, afin de préserver leur marge bénéficiaire », a souligné M. Boulenouar. Face à cet état de fait, le même responsable appelle le gouvernement à préserver la valeur actuelle du dinar pour ne pas faire face à cette situation qui aura certainement des répercussions négatives sur le pouvoir d’achat des citoyens sachant que, « plus de 50% des produits alimentaires que nous consommons sont importés », a noté M. Boulenouar. L’interlocuteur met en avant, également la nécessité de diversifier l’économie nationale, afin de sortir de la dépendance alimentaire. Il s’agit, selon, M. Boulenouar d’encourager la production nationale et les projets d’investissement au niveau local. « La stabilisation des prix des produits alimentaires est liée à la production nationale. On ne peut pas assurer la sécurité alimentaire si on continue toujours dans la politique de la dépendance économique », a indiqué M. Bouelnouar. Et d’ajouter : « au lieu d’encourager les importateurs, il faut faciliter les procédures d’investissements aux producteurs, afin de baisser la facture des importations, notamment celle des produits alimentaires », a-t-il dit.  Par ailleurs, le porte-parole de l’UGCAA met en exergue l’importance de renforcer le contrôle au niveau du commerce extérieur, « afin de garantir la transparence dans cette activité commerciale.            

 Samira Saïdj

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