Les plafonds de deux classes s’effondrent

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Alors qu’une opération de réhabilitation de toute l’école de Tighilt-Oukerrouche, baptisée au nom du chahid « Hanou Hellal » est inscrite depuis plusieurs mois, cet établissement d’enseignement primaire, l’un des plus anciens de Kabylie, vient de connaître dernièrement, à la suite des intempéries l’effondrement des toits de deux classes mitoyennes. « Ces locaux ont été construits au début des années soixante dix (1970) avec des toitures en tuiles rouges qui ont maintenant au moins quarante cinq (45) années d’âge donc, elles ne peuvent plus résister aux intempéries et aux grandes différences de températures durant tout ce long temps, ce qui affecte leur étanchéité et leur imperméabilité. Avec les infiltrations des eaux, les toits en roseaux et en plâtre ne peuvent résister indéfiniment », nous déclare ce quinquagénaire qui habite à proximité et qui avait été scolarisé au sein de cette école primaire. « Ces deux locaux sont effectivement fermés et toutes les précautions ont été prises pour que les élèves ne puissent pas y accéder. Nous attendons que l’APC  prenne en charge les réparations qui doivent intervenir incessamment », nous confie le chef d’établissement qui n’avait pas cessé durant ces dernières années d’attirer l’attention des responsables locaux sur l’état de vétusté des différents locaux. Au demeurant, ouverte en 1900, avec deux salles et deux logements de fonction, l’école de Tighilt-Oukerrouche  fut ce qu’on appelait une ferme-école, la seule à être édifiée à des kilomètres à la ronde, en dehors des centres de colonisation, elle le demeurera jusqu’à la fin de 1955 où elle sera incendiée par les maquisards. « Les deux anciennes classes ainsi que les logements de fonction ont été remis en l’état à partir de 1968, et en 1969, l’école avait recommencé à fonctionner comme annexe de l’école Tighilt-Bougueni qui sera fermée, à son tour, quelques années plus tard avec la construction de six nouvelles classes », nous déclare notre interlocuteur qui nous fait ainsi l’historique de cette école qui avait vu passer, entre autres, le père du chahid le professeur Mahfoud Boucebsi.    

Essaid  Mouas

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