De l’avis de la majorité des propriétaires de vergers oléicoles, situés sur les territoires de la commune d’Ath Mansour, la récolte d’olives est excellente cette année. Le rendement en huile d’olive oscille entre 20 et 25 l/qt, d’après les tenanciers des huileries disséminées un peu partout dans la localité. Ceux qui tablaient sur une récolte médiocre avant le début de la campagne de cueillette des olives dans cette municipalité ont eu pour leur grade, car, au jour d’aujourd’hui, les oliveraies des différents villages connaissent toujours cette activité séculaire qu’est le ramassage des olives. Les dernières intempéries qu’a connues la région ont sérieusement perturbé la cueillette, qui se trouve suspendue le temps que les conditions climatiques s’améliorent d’ici là ! Néanmoins, ce qui conforte encore plus cette tendance à affirmer l’exceptionnelle récolte des olives enregistrée dans la commune d’Ath Mansour, ce sont les huileries de la localité qui affichent plein! En effet, d’après quelques citoyens, la trituration des récoltes prend plus de temps que prévu, à cause de la saturation des huileries activant dans la commune, lesquelles ont du mal à satisfaire la demande croissante des oléiculteurs. En effet, les citoyens ont du mal à trouver une huilerie « libre » qui triturerait dans les brefs délais leurs récoltes d’olives, comme ce père de famille, propriétaire d’un verger oléicole dans la localité qui a fait le tour de toutes les presses pour enfin trouver, non sans grande peine, preneur. » À ma connaissance, toutes les huileries de la région sont saturées. Lorsque je suis allé voir le propriétaire d’une presse pour me faire presser les olives, il m’a donné rendez-vous dans…15 jours! J’ai dû cravacher pour trouver une huilerie qui triturerait ma récolte dans les brefs délais! », nous dit-il. Pour sa part, le propriétaire d’une huilerie sise à proximité de la RN5 confirme cette saturation et la difficulté de prendre toutes les récoltes et les presser dans les délais voulus par les citoyens. »Nous sommes vraiment saturés par tant de demandes. Nous travaillons de jour comme de nuit pour satisfaire tous nos clients. Nous ne pouvons pas faire plus que ça! », affirme-t-il, résigné.
Y. Samir
