Les propriétaires des fusils de chasse ne lâchent rien

Partager

Les propriétaires des fusils de chasse confisquées, durant les années 1990 à Bouira, sont revenus à la charge. En effet ils étaient des dizaines à se rassembler, hier, devant le siège du secteur opérationnel militaire de Bouira, et ce, afin d’exiger la restitution, dans les plus brefs délais de leurs biens. Par cette nouvelle action de rue, les protestataires ont dénoncé au passage « le refus des autorités locales de prendre en charge leur problème et les lenteurs enregistrées dans les opérations de restitution ». D’après nos interlocuteurs, cette opération est à l’arrêt depuis près de 06 mois. « Depuis le début de l’opération en 2012, seulement 1 300 fusils ont été restitués à leurs propriétaires, sur un ensemble de 8 500 recensés à Bouira », dira l’un des représentants de ce mouvement. Pour M. Abdelkader Guerache, porte-parole de l’association de wilaya, comme une piqûre de rappel à l’intention des autorités. « Contrairement aux engagements des responsables du gouvernement, de restituer l’ensemble des fusils au début de l’année 2015, l’opération de restitution s’est estompée au niveau de la wilaya de Bouira », affirme notre interlocuteur, avant d’ajouter : « Nous nous sommes mis d’accords, pour garder à ce rythme notre protestation, et ce, jusqu’à satisfaction de notre revendication à savoir la restitution de l’ensemble des armes confisquées ». D’après nos interlocuteurs, une nouvelle liste, composée de 674 fusils de chasse, vient d’être communiquée par les services militaires de Bouira. « Les responsables du secteur militaires qui ont reçu une délégation de notre association, nous ont assurés qu’une liste de 674 noms sera bientôt communiquée », dira M. Guerrache. Et d’enchaîner : « Les mêmes responsables nous ont également assurés qu’un nouveau service spécialisé vient d’être mis en service au niveau de Boufarik. Le même service prendra en charge désormais toutes les opérations de restitution à l’échelle du territoire national ».                                  

O.K.

Partager