«Chacun doit assumer ses responsabilités»

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Le maintien par la Coordination des syndicats de l’Education (CSE), de la grève du 10 et 11 février courant, entrave la quête de solutions aux problèmes, a indiqué hier à Tipasa, la ministre de l’Education nationale, Nouria Benghebrit, appelant toutes les parties concernées, dont les enseignants, les parents d’élèves, les syndicats et l’administration à « assumer la responsabilité » de cette grève annoncée. Les « portes du dialogue demeureront ouvertes loin de la précipitation et de la pression des partenaires sociaux » a encore, affirmé Mme Benghebrit, dans une déclaration à la presse, à l’issue de sa visite de travail dans la wilaya. Il faut un « certain temps de discussions sur la base d’un dialogue  véritable, comme c’est le cas dans toutes négociations », a-t-elle dit , ajoutant que « la satisfaction immédiate des revendications est illogique et non conforme aux principes du dialogue et des négociations ». Mme Benghebrit a appelé à cet effet, les syndicats autonomes du secteur à mettre l’ »intérêt de l’élève et son avenir au-dessus de toutes considérations » rappelant « la multitude de revendications déjà satisfaites de 2008 à 2012 ». Elle a mis l’accent sur la nécessité d’une halte « pour évaluer tout ce processus en toute transparence, afin d’en informer le citoyen ». « Ne prenez pas en otage les élèves », a poursuivi la ministre de l’Education, à l’adresse des enseignants, les invitant à un dialogue avec les directeurs des établissements éducatifs et des associations des parents d’élèves, concernant l’avenir des enfants, tout en assurant leurs cours, notamment au profit des élèves des classes de troisième année secondaire. Elle a, en outre, averti quant aux retombées négatives de cette grève sur la scolarité des enfants, affirmant que toutes les « mesures légales nécessaires seront prises », parallèlement au « règlement progressif des problèmes en suspens ». 

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