Un arrêt de bus dangereux

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La cité des 140 logements, située à la périphérie Ouest de la ville de Bouira et à la lisière de la forêt suburbaine d’Errich, abrite plusieurs milliers d’habitants, dont l’activité principale se trouve presque entièrement à l’extérieur de ce périmètre, d’où un mouvement intense de piétons et de voitures en direction des autres quartiers de la ville, principalement Draâ El Bordj, l’ancien centre-ville, le quartier Dubaï, etc. L’ancien petit arrêt de bus, qui desservait le quartier lorsque ce dernier était faiblement habité a pris de grandes proportions, au point où, parfois, une dizaine de véhicules (entre minibus et fourgonnettes) stationnent en même temps sur…les deux côtés de la route. Une route devenue, entre-temps, un grand boulevard qui relie le cœur de Bouira au boulevard périphérique d’Errich (ce dernier relie la RN 5 à l’autoroute Est-Ouest et à la RN 18 allant vers Aïn Bessem). Ce sont des centaines de véhicules qui passent à grande vitesse, profitant de l’aspect rectiligne de la route, filant à allure excessive le long de la Zone des Parcs, entre la Direction de la santé le parc de SNTR et le commissariat de police (ex-BRI). L’arrêt des 140 logements grouille de monde, surtout aux premières heures de la journée. Écoliers, fonctionnaires de l’administration, enseignants, patients devant se rendre chez un médecin,… s’agglutinent à ce point précis, avec parfois des va et vient entre les deux côtés de la route. Les bus et fourgonnettes qui arrivent déposent leurs clients dans une confusion indescriptible. Ces mêmes véhicules font des manœuvres de demi-tour sur place, sans se donner la peine d’aller un peu plus loin, dans une zone sécurisée. Tous ces mouvements de piétons et de bus s’opèrent en même temps que filent à vive allure les véhicules venant d’Errich. Il est vrai que, depuis quelques semaines, un dos-d’âne a été érigé à quelque 30 m après l’arrêt de bus en venant d’Errich. Toutefois, cela demeure insuffisant, d’autant plus que ledit ouvrage est, curieusement, de très faible hauteur, contrairement à tous les autres dos-d’âne de la ville qui, eux, ont une hauteur exagérée.  Face aux dangers auxquels sont exposés les piétons, et particulièrement les écoliers et les personnes âgées, il semble que la solution la plus indiquée soit l’aménagement d’une mini gare éloignée de l’axe central de ce grand boulevard ou, à défaut, la multiplication des arrêts de bus à l’intérieur même de la cité.

 N.M.Taous

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