25 secouristes en formation

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Comme chaque année, la protection civile organise des stages de formation aux personnes volontaires à se lancer dans le secourisme. Ainsi, au programme, vingt-cinq secouristes sont déjà en formation afin d’obtenir le deuxième degré. «Pour le premier degré nous ouvrons une liste. Dès que nous réunissons un nombre suffisant entre vingt et vingt cinq personnes, on fait appel au chef d’unité qui programme le stage. Ceci est valable quand il s’agit du premier degré », nous dira Arezki Mansouri, le directeur de la maison de jeunes qui abrite cette formation. Pour cette session, nous ajoutera cet interlocuteur, c’est la protection civile qui a convoqué ces secouristes  sur la base de critères retenus au préalable parce qu’ils ont eu déjà le diplôme de 1° degré pour subir encore ce stage afin d’obtenir le diplôme de 2° degré.

C’est beaucoup plus pour ceux qui s’engageront dans des catastrophes aux côtés des éléments de la protection civile et des autres corps spécialisés dans ce domaine. «Ils sont en formation durant un mois. En plus des cours théoriques, ils subissent aussi des séances pratiques. A la clôture de la formation, ils font même des exercices de simulation», nous expliquera M. Hamid Mechai. Trois fois par semaine, ces futurs secouristes de 2° degré sont sur les lieux. « Les journées retenues sont samedi, mardi et jeudi », précisera le même interlocuteur. Ce dernier poursuivra en disant que la structure qu’il dirige est mise à la disposition de la protection civile à chaque fois qu’elle est sollicitée. Par ailleurs, le directeur de la maison de jeunes appelle tous les jeunes qui voudraient suivre ce genre de formation de se rapprocher de la direction de cette structure et de s’inscrire pour d’éventuels stages.

Des centaines de secouristes y ont été formés et leur fichier est entre les mains de la protection civile. Au cas où une catastrophe naturelle surviendrait, ils seront mobilisés d’autant plus que les diplômés du 2° degré ont  acquis des gestes d’intervention très utiles pour sauver des vies humaines aux côtés des agents de la protection civile. «Nous encouragerons toujours ce genre de formation.

Car, la protection civile a besoin de ces éléments bénévoles dans l’accomplissement de ses missions humanitaires », conclura le directeur de la maison de jeunes qui remercie au passage le chef de l’unité de Draâ El-Mizan qui répond favorablement à chaque fois qu’un appel est lancé en sa direction dans le but de renforcer ce bénévolat. De leur côté les agents formateurs se surpassent parfois car, jugent-ils, les gestes à inculquer à ces volontaires sont compliqués lorsque le stagiaire n’est pas en mesure de les reproduire.

 A. O.

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