L’APC enfin débloquée !

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Les élus de l’assemblée populaire communale (APC) de Saharidj ont procédé dimanche dernier à un léger remaniement et ce après un blocage qui a prévalu depuis le début de leur mandat. Le blocage s’est aggravé pour une histoire de succession depuis la suspension du maire par le wali suite à sa condamnation par la justice dans une affaire de gestion de l’APC depuis une année. Aussi, c’est par un vote majoritaire, soit 08 oui, 01 voix contre et 03 abstentions que le nouveau bureau de l’assemblée a été constitué. A l’issue du vote, M Irnaten Mouloud a été désigné président intérimaire de l’APC. Les postes de vice présidents sont revenus à Chachoua Meziane, Aggad Daou et Medjri Omar. Fechtah Oulaid, Merzouk Mourad et Akli Omar ont été respectivement désignés délégués des antennes administratives d’Imesdurar, Ath Oualvae et Ath Hamad. La présidence de la commission de l’urbanisme a été confiée à Iddir Moussa, celle de l’hygiène et sécurité à  Hammimeche Saïd. Il est à rappeler que l’APC de Saharidj a plongé dans une inertie totale depuis plusieurs années et accuse un énorme retard en matière de développement. Bien pire, une dégradation généralisée du cadre de vie de la population s’en est allée crescendo au point de faire réagir les citoyens. Ces derniers avaient procédé à maintes reprises à la fermeture du siège de l’APC en guise de protestation. Suite à quoi, le wali a mis sur pied une commission technique qui a travaillé d’arrache-pied durant l’été passé avec un collectif de jeunes bénévoles pour élaborer un programme d’action pour la relance de nombreux projets d’utilité publique en souffrance et à l’arrêt depuis plusieurs années. Seulement, même si ceux du sectoriel, tels que l’aménagement urbain, la réalisation d’une polyclinique ont été tant bien que mal relancés grâce au concours de ce collectif de jeunes en majorité universitaires, ceux relevant par contre du programme du plan communal de développement (PCD) n’ont pas bougé d’un iota. Et ceci à cause d’une mésentente entre les élus de l’assemblée et le manque d’expérience en matière de gestion des affaires publiques. Reste à espérer que ce nouveau remaniement donnera un coup de stater au développement de cette commune, l’une des plus déshéritées de la wilaya de Bouira.

Oulaid Soualah

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