Lancé en 2007 à la sortie Ouest du chef-lieu de la commune de Bouira, le projet portant la réalisation de 120 logements dans le cadre du programme LSP est à l'arrêt depuis plusieurs années.
L’avancement des travaux n’est que de 30% environ, alors que le délai de réalisation initial est de seulement 12 mois. Cette situation, qui a suscité une inquiétude grandissante auprès des futurs acquéreurs, particulièrement les plus nécessiteux, n’a pas fait, paradoxalement, l’objet d’une quelconque démarche de la part des pouvoirs publics afin de rassurer ces bénéficiaires. D’après ceux-ci, le motif de l’arrêt des travaux est la demande de l’entreprise réalisatrice d’une augmentation des prix de vente des appartements, induisant la hausse des prix des matériaux de construction et des charges des travaux. Une demande qui a été catégoriquement refusée par les 120 bénéficiaires, notamment vu l’important retard qu’accusent les travaux de réalisation. Ces bénéficiaires, qui se sont constitués en comité avaient même entrepris, au mois de novembre dernier, une action de protestation devant le siège de la wilaya de Bouira, et ce, afin d’interpeller les autorités sur cette situation, mais en vain, les travaux de réalisation restent toujours au point mort. «Lors de notre première action de protestation devant le siège de la wilaya, les responsables avec lesquels nous nous sommes entretenus affirmaient que le wali de Bouira effectuerait, prochainement, une visite de travail sur les lieux du chantier pour régler définitivement le problème», nous dira l’un des membres du collectif, avant d’ajouter : «Mais hélas, et plusieurs mois après, le wali n’a pas encore met les pieds au chantier. Nous demeurerons toujours dans l’expectative !». Ces citoyens, dont la plupart s’étaient endettés pour payer les 35 millions de l’apport initial en 2007, n’en reviennent pas de ces coups du sort qui les guettent. Maintenant, ils se demandent à qui se plaindre pour recouvrer leurs droits. «Nous sommes livrés à nous-mêmes, nous ne savons plus à quels saint nous vouer ! Ni les responsables de la wilaya, ni ceux de la DLEP ne sont intervenus pour nous faire sortir de cette impasse !», se désole un autre souscripteur.
O.K.