La grande ville de M’Chedallah, chef-lieu de daïra, qui compte près de 10 000 habitants, enregistre un déficit flagrant en infrastructures sportives de proximité. En effet, les jeunes de cette agglomération ont du mal à se défouler et à combler leur loisir, surtout en ces vacances de printemps. Rien ne semble les captiver, tant les établissements sportifs de proximité se comptent sur les doigts d’une main. En tout et pour tout, il n’existe dans l’ex-Maillot que deux terrains combinés de proximité réalisés en matico. L’un est situé dans la cité « Lamari Saïd » dans l’ancienne ville, et l’autre à la cité « la Capsc » dans la nouvelle ville. Mais malheureusement, les deux terrains sont presque impraticables. La couche de matico s’est sérieusement détériorée dans ces deux espaces, et elle se trouve usée et même décapée à certains endroits. Ce qui ne laisse pas les jeunes et les enfants pratiquer leurs sports favoris dans de bonnes conditions. De ce fait, les risques de blessures sont accrus, et les athlètes doivent vraiment faire attention où mettre les pieds, car les surfaces sont pleines d’aspérités, ce qui pourrait provoquer des chutes dangereuses! N’en évoquant pas les clôtures de ces deux terrains qui ont été vandalisées. Elles ont subi de graves dommages, et sont trouées de presque toutes parts, et ce, de sorte à aménager des ouvertures parallèles au portail principal ! La rareté des terrains de proximité fait que ceux existant soient pris d’assaut par tous les jeunes et les enfants de la ville, où il arrive parfois que plusieurs matchs de football soient disputés dans ces terrains en même temps ! Ce qui reflète ce besoin accru de voir se réaliser d’autres terrains de matico dans les cités, petits soient-ils ! Sur la même lancée, les aires de jeux pour enfants brillent par leur absence dans toute la ville. Les enfants des différentes cités jouent dans des terrains vagues, et parfois même sur la chaussée au risque de leur vie.
Y. S.