Les trottoirs squattés

Partager

Circuler sur les trottoirs de la ville de Larbaâ Nath Irathen s’avère un véritable casse-tête, car il faut toute une gymnastique pour s’y frayer un chemin. Malgré les cris de détresse incessants des citoyens à travers les médias, notamment la presse, la cité continue de subir une anarchie de plus en plus alarmante et préoccupante du fait de la dégradation de son environnement. Les malheureux piétons, surtout les personnes âgées, ne savent plus où donner du… pied. La cause principale en est ces étals qui se multiplient, des commerçants qui installent, au mépris des lois, leurs marchandises sur les trottoirs censés êtres des passages réservés pour les piétons.Combien de fois avons-nous assisté à des rixes désobligeantes entre les citoyens et ces indus-occupants qui squattent ces passages sans aucune autorisation ? parfois pour avoir effleurée simplement par inadvertance leurs babioles ? Dieu seul sait, tous les jours ou presque.Il est vrai que l’essor économique de la ville ainsi que la prospérité des commerces de tout genre ont donné naissance ces dernières années à un nouveau phénomène, celui de détourner les trottoirs de leur vocation première à telle enseigne que les piétons sont obligés de se rabattre sur la chaussée provoquant ainsi la colère des automobilistes qui ne s’empêchent pas de leurs côtés de les invectiver. Parfois, ce sont les deux trottoirs d’une même chaussée, à l’image de la rue Djouadi-Abderrahmane dite “Rue d’en bas” qui sont entièrement occupés par des articles exposés et étalés dès le petit matin.Des citoyens, qui nous supplient de dénoncer cet état de fait, exigent et interpellent la nouvelle équipe municipale fraîchement élue pour que le maire promulgue un arrêté communal interdisant ce genre de pratique, ils se disent révoltés par ces procédés d’appropriation illégaux.

S. K. S.

Partager