«Il faut revoir la gestion de l’ONEC»

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À quand un bac propre et crédible ? C’est la question posée par le syndicat algérien des travailleurs de l’éducation et de la formation (SATEF). Cette organisation syndicale a estimé qu’il est «inadmissible» et «intolérable» de revoir chaque année des erreurs qui touchent à la crédibilité de l’examen du baccalauréat. «Les années passent et se suivent pour le BAC Algérien, le pauvre ! Cette année encore, il a subi les affres de la médiocrité et de l’incompétence», a martelé le SATEF via un communiqué signé par son secrétaire général Boualam Amoura. Ce dernier a regretté le fait que chaque année, des «grandes» sommes d’argent et des moyens énormes sont mis par l’État à la disposition de l’Office national des examens et des concours, pour que les épreuves se passent dans de bonnes conditions, mais en vain. «On nous chante à chaque fois que les sujets sont préparés par des experts isolés du monde extérieur pour qu’à la fin ils nous accouchent d’une médiocrité», a dénoncé le syndicat. Et d’ajouter : «Le clientélisme et le népotisme sévissent dans la manière de désigner justement ces experts et aussi pour la désignation des chefs des centres d’examen car il y a de l’argent». De ce fait, ladite organisation syndicale appelle le département de Benghebrit à revoir la gestion de l’ONEC. «On demande à la ministre de l’Éducation de revoir en comble la gestion de l’ONEC car il y a problème. Les auteurs de ces fautes doivent être sanctionnés à cause de leur incompétence et répondre de leurs actes devant qui de droit pour arrêter cette mascarade», a plaidé le SATEF.

S. S.

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