l La polémique au CNAPEST ne cesse d’enfler. Le coordinateur démissionnaire et ses anciens compagnons de combat se lancent, en effet, dans une campagne d’attaques et contre-attaques. En s’insurgeant sur les dernières déclarations du nouveau coordinateur du CNAPEST, Nouar El Arbi et en le visant directement, Meriane a fait rappeler à ce dernier, dans un communiqué parvenu à notre rédaction, « ses rencontres avec les hauts responsables de l’Etat, militants des partis de la coalition, à l’insu des membres du bureau, des membres du conseil national et de moi-même ». Il s’est même interrogé si ces rencontres n’étaient « pas une sale besogne pour écarter le CNAPEST de son combat syndical et le ramener dans le contexte politique ». Voulant lever toute équivoque concernant ses déplacements en France alors que six délégués du CNAPEST étaient poursuivis en justice, tel que rapporté par Nouar lors de la conférence de presse qu’il a animé vendredi dernier, Meriane explique tout en s’adressant directement à Nouar, en le citant par le nom : « j’ai fait un voyage pour intervention chirurgicale, pendant mon absence, nous étions convoqués au pénal moi et mes six camarades, vous-même vous avez défendu mon cas en disant qu’il est absent pour des soins à l’étranger (…). Lorsque j’ai justifié mon absence à qui de droit ma sanction a été levée ». Cet état de fait représente, aux yeux de Meriane “une immaturité syndicale ». Toujours dans le même contexte, il fait savoir qu’il avait effectivement reçu des invitations à l’étranger du SNES, du CNT, du RAP auxquelles « j’ai répondu favorablement et j’ai défendu dignement notre combat syndical ». Alors, toujours en s’adressant à Nouar « vous cherchez à tromper qui ? ». Le rédacteur du communiqué fait allusion à l’existence d’une « obsession de manipulation » tout en soulignant que « nul n’a le monopole des PEST ». A la fin, Meriane informe que les assises du nouveau syndicat sont prévues pour les 2 et 3 février prochains.
R. N.