En cette période estivale, les mariages et autres fêtes battent leur plein. Il ne se passe pas une journée sans que les salles des fêtes s’animent, notamment en soirée, par des pétards et autres feux d’artifices.
Ceci provoque bien évidemment des nuisances sonores pour les riverains. Ces derniers ne savent plus à quel saint se vouer ni à quelle autorité se plaindre.
C’est un climat de résignation et de dépit, le tout amalgamé avec un sentiment de colère qui s’est emparé de la population. Il est vrai que certains n’hésitent pas à laisser «exploser» leur joie, au sens propre comme au figuré en usant et abusant des feux d’artifices jusqu’à des heures tardives de la nuit. C’est un vacarme assourdissant qui s’empare pratiquement chaque nuit des diverses salles des fêtes du chef-lieu de la wilaya de Bouira et même dans les domiciles de certains particuliers. «C’est insupportable ! Je me demande comment les prioritaires de ces salles de fêtes laissent faire et ne sont jamais inquiétés par les services de sécurité», s’interrogera un citoyen résident au quartier de Draâ El Bordj. D’autres citoyens ont fait part de leur incompréhension vis-à-vis de cette situation qu’ils qualifient de grotesque. «Pourtant, il y a bien une règlementation qui stipule clairement que les salles de fêtes doivent cesser toute activité au-delà de minuit. Cependant, elle n’est pas appliquée», se désolera un habitant du quartier des 48 logements, sis en plein cœur du chef-lieu de la wilaya. Il est vrai que les citoyens constatent une certaine «passivité» de la part des services de sécurité qui «ferment l’œil» face à cette nuisance sonore d’un nouveau genre. En effet, devant l’incivisme manifeste de certains citoyens, la police reste étrangement «muette», malgré que les textes de loi lui confère le droit d’agir en réprimandant les auteurs de ce vacarme, qui peut aisément être assimilé et qualifié de «troubles nocturnes».
Ramdane B.

