Pour se rendre au chef-lieu de wilaya, les habitants des localités Ibachirene, Ireza et Mellala, relevant de la commune d’Oued Ghir, sont contraints de passer plusieurs heures aux arrêts de bus. C’est le calvaire au quotidien que vit la population de ces trois régions à cause du manque criant de bus du transport en commun assurant la desserte Oued Ghir-Béjaïa. «Nous souffrons cruellement du manque de transport. Les bus qui viennent du chef-lieu communal arrivent dans nos arrêts déjà bondés de voyageurs. Parfois, nous passons plus de deux heures sous l’abribus pour prendre le bus vers le centre ville de Béjaïa. Il faut que les autorités concernées se penchent sérieusement sur ce problème», a indiqué un citoyen du village Ibachirene. Ce mécontentement a été exprimé dans une lettre adressée dernièrement par l’association socioculturelle d’Ibachirene au P/APC d’Oued Ghir, pour réclamer l’augmentation des fréquences de rotations de bus desservant cette commune. «Etant donné que le nombre de la population au village Ibachirene ne cesse d’augmenter, il est de plus en plus difficile aux habitants et aux étrangers de se déplacer vers la ville de Béjaïa. Ce fait a engendré un manque flagrant en moyens de transport destinés pour les villages Ibachirene, Ireza et Mellala. Les citoyens de ces trois villages contestent avec force l’absence de moyens de transport durant les horaires du travail et trouvent inconcevable qu’en 2015, une telle situation persiste et qu’aucune solution n’est préconisée», lit-ton dans ladite correspondance. Par ailleurs, les habitants de cette commune, dont le nombre dépasse les 20 000 âmes, avaient déjà émis le souhait de voir l’entreprise publique de transport urbain de Béjaïa (ETUB) assurer quelques dessertes vers la commune d’Oued Ghir. «Seule l’affectation par l’ETUB de trolleys pour renforcer la desserte Oued Ghir-Béjaïa est susceptible de régler notre problème de transport», a affirmé un citoyen d’Ibachirene.
B. S.
