Les chiens errants demeurent toujours une menace sérieuse pour la santé publique, tant que ce problème ne trouve pas une solution durable. En effet, ces animaux, s’avérant parfois très dangereux, se déplacent le plus souvent en groupes, ce qui accroît énormément leur capacité de nuisance. Dimanche dernier, nous avons remarqué une meute de chiens, composée de 8 canidés, entre adultes et chiots, se « pavanant » comme ça aux alentours de l’Oued Sahel qui traverse la commune d’Ath Mansour. Et c’est-là que réside le danger. Une meute de chiens comme celle-ci pourrait déchiqueter un homme, si elle est de surcroît affectée par la rage. Les chiens en question se déplacent dans tous les coins, il est, par conséquent, impossible de les localiser. Vivant en groupe dans les tamaris de l’Oued, où ils se reproduisent en toute quiétude, les chiens errants comme ils sont dans la nature, peuvent attraper facilement la rage étant donné qu’ils « côtoient » les animaux sauvages, lesquels peuvent leur transmettre cette maladie mortelle pour l’homme en cas de morsures. Autres maladies qui peuvent causer de graves répercussions sur la santé des citoyens, se rapporte, par exemple, à la leishmaniose, qui est une zoonose, c’est à dire une maladie commune au chien et à l’homme. Cette grave affection, qui peut laisser des séquelles indélébiles à la personne qui la contracte, menace les citoyens surtout ceux qui sont en contact direct avec des chiens errants et sans propriétaires. Sur un autre registre, les battues dans la commune d’Ath Mansour, pour diminuer au moins le nombre de ces animaux nuisibles, ne sont pas régulières, ce qui fait que ces canidés, notamment, se multiplient à une vitesse vertigineuse. Par ailleurs, beaucoup d' »amis » de ces animaux regrettent ce procédé d’abattage ou d’empoisonnement, en proposant l’aménagement d’une fourrière animale, qui aura pour tâche de récupérer les animaux errants ou blessés retrouvés sur la voie publique ou dans les bois. Car, il y a des animaux errants, comme les chiens, qui échappent de chez leur propriétaire et errent dans les parages, ce qui fait qu’ils pourraient être récupérés grâce à cette fourrière animale. Mais là encore, c’est une paire de manche…
Y.S