Le temps passe et les facteurs climatiques finissent, toujours, par avoir raison de la plupart des équipements publics. Ces derniers, pour continuer à servir convenablement, ont toujours besoin d’un « coup » de jeune, de réfection ou de travaux d’entretien. Chose qui n’est pas évidente, car cela demande la mobilisation de budgets colossaux. Ceux-ci ne sont malheureusement pas dans les cordes des différentes autorités municipales. Néanmoins, les travaux de confortement sont toujours souhaitables pour les écoles, en particulier, et les structures publiques en général. Concernant les établissements scolaires, ceux-ci nécessitent, régulièrement, des travaux d’entretien et de réfection le cas échéant, car ces équipements publics se dégradent facilement, étant donné qu’ils abritent, pendant toute l’année scolaire, des centaines de personnes entre élèves et personnels de l’éducation. Ces derniers, volontairement ou pas, influent sur les structures, d’une manière ou d’une autre, et ce, en sus des facteurs climatiques qui « jouent » un rôle prépondérant dans la dégradation de ces équipements, à l’instar de l’humidité de la chaleur, du froid et des eaux pluviales. Ces dernières, à elles seules, causent d’énormes dégâts surtout aux murs porteurs et à la toiture. Bon nombre d’écoles, situées sur le territoire de la commune de M’Chedallah, pour ne citer que cette localité sont sujettes à ce lancinant problème d’infiltration des eaux de pluies stagnant sur les toitures vers les salles de classes et l’administration. Les structures finissent par être fragilisées. Et c’est un problème qui fait endurer des conditions de scolarité difficiles pour les élèves. Les eaux s’infiltrant via le plafond finissent par envahir les murs et les salles de classes, ce qui perturbe énormément le travail des enseignants et des élèves. Les cours deviennent, de ce fait, difficiles à être dispensés et suivis. Pour parer à cette situation déplorable, l’APC de M’Chedallah a lancé dernièrement, des avis de consultation en vue de réaliser des travaux d’étanchéité pour les toitures de plusieurs écoles primaires de la commune, afin d’épargner aux élèves ce cauchemar des eaux pluviales, et d’éviter, par ricochet, la dégradation rapide de ces bâtisses. Ainsi, ce projet de pose de couches d’étanchéité concerne, respectivement, l’école primaire « Amarène Aissa », sise à Bouaklane, l’école « Sassi Achour », située au village d’Ath Yakhlef et enfin l’école « Azzouz Amar » sise, quant à elle, dans la localité de Assif Assemadh.
Y. S.