Grève des transporteurs de voyageurs de Tala Ouriane

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Les transporteurs de voyageurs desservant la ligne Béjaïa-Tala-Ouriane, localité située à quelques encablures du centre-ville de Béjaïa, sur la RN24, sont en grève depuis deux jours, au motif qu’ils partagent le même arrêt, celui d’Aamriou, avec d’autres bus de voyageurs, celui d’Amtik n’Tafath notamment. Ainsi, ils réclamant, indirectement et par voie de conséquence, la création d’un arrêt pour leurs concurrents, arguant de l’exiguïté des lieux d’un côté et qu’il ne faut pas, selon eux, mélanger les transports urbains et «interurbains», de l’autre côté. S’agissant de l’exiguïté des lieux, tous s’accordent à reconnaître ce fait et tout le monde estime que pour élargir cet arrêt et fluidifier un tant soit peu la circulation, il serait peut-être utile d’interdire le stationnement des véhicules depuis la trémie d’Aamriou jusqu’à la bifurcation vers Sidi-Ahmed. Ainsi et selon les usagers de ces lignes, il y aura suffisamment de place pour les bus de Tala-Ouriane, de Dar-Nacer, d’Iazouyene et d’Amtik n’Tafath, mais les usagers de ces lignes continuent leur discussion sur les désagréments causés par le débrayage des transporteurs. «Faire la grève pour dire que Amtik n’Tafath est une ligne interurbaine relève du non sens, parce que la localité d’Amtik n’Tafath fait partie intégrante du périmètre urbain de la ville de Béjaïa, tout comme Tala-Ouriane ou une autre cité de Béjaïa d’une part, et d’autre part, si la ligne de Tala est une création toute récente, celle d’Amtik n’Tafath date de juillet 1962», diront nos interlocuteurs.

B. Mouhoub

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