Un vaccin anti-poliomyélite injectable pour bientôt

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Appliquant une directive ministérielle, à l’instar des instances étatiques analogues d’autres wilayas, la direction de la santé de Boumerdès, prévoit d’introduire un nouveau vaccin de poliomyélite injectable, à partir du 15 décembre et ce, au niveau des différentes structures sanitaires locales. «Cette substance immunisante est inoculée aux enfants dont l’âge est, exactement, de trois mois, ce jour là», nous a fait savoir, hier, le responsable de prévention de la DSP, M Cerbah Hamid, en tenant à préciser qu’il s’agit d’une dose supplémentaire préconisée par l’OMS. L’organisation mondiale de la santé qui relève actuellement la persistance de la poliomyélite dans deux pays seulement, à savoir l’Afghanistan et le Pakistan, s’assigne, d’ici 2020, l’objectif d’éradiquer cette maladie virale, qui touche particulièrement les enfants. Et l’Algérie, où aucun cas n’a été signalé depuis 1997, figure parmi les premiers pays qui s’attellent à appliquer ce programme, a-t-on indiqué. À Boumerdès, l’opération est confiée à des professionnels de la santé de sept établissements hospitaliers départementaux ayant assisté le 30 novembre dernier au CHU de Tizi-Ouzou, à un séminaire régional sur le thème précité. Juste après, plusieurs réunions, entre praticiens et agents de la santé concernés, se sont tenues, en vue de mettre en places les moyens humains et matériels permettant la réussite de cette nouvelle campagne de vaccination, qui renforcera l’immunité de l’enfant.

Pleinement conscients de l’importance de ce vaccin anti-poliomyélite injectable, renforçant celui oral, les médecins et infirmiers sont, escompte-t-on, prêts à prendre en charge ces bébés de trois mois, ramenés par leurs génitrices, expliquera encore le responsable de la prévention, en rappelant que «la vaccination en bas âge est, dans notre pays, systématique, puisque le carnet de santé des nouveaux inscrits à l’école doit impérativement comporter les vaccins contre la tuberculose, la poliomyélite et l’hépatite virale». L’on ne néglige pas, bien sûr, la sensibilisation des familles, surtout celles des contrées rurales, sur l’importance de ce vaccin injectable, qui protège leurs nouveaux nés des virus 1, 2 et 3. Un rôle confié particulièrement aux agents de la santé des hôpitaux, des 53 polycliniques et des 117 salles de soin, dont dispose cette wilaya. Le responsable départemental de la prévention a été invité hier, à la radio locale pour donner encore des éclaircissements, en Arabe et en Tamazight, sur ce nouveau vaccin gratuit, considéré comme étant une arme contre cette grave maladie qui paralyse à vie.

Salim Haddou.

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