Manque de structures sportives et culturelles à Iaâllalen

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Même si l’équipe de l’US Iâllalen s’est engagée depuis maintenant deux ans dans le championnat de wilaya (groupe pré honneur), l’aire de jeux pouvant servir à ces jeunes, de lieu d’entraînement, n’est pas encore prise en charge. «Nous avons eu des promesses au sujet du stade sis au lieu-dit  » Double-virage ». Nous attendons toujours l’entreprise qui réalise la pose du tartan sur le terrain du stade communal pour y intervenir. Nous ne voyons encore rien venir. Les jeunes du village n’ont rien d’autre ici», nous confiera un membre du comité de village qui nous apprendra que ce problème est même signalé dans une plate forme de revendications, déposée sur les bureaux aussi bien des responsables locaux que sur celui du wali. Dans le même ordre d’idées, c’est-à-dire, en ce qui concerne les infrastructures juvéniles, cet interlocuteur nous évoquera le projet de foyer pour jeunes inscrit à leur village qui butte au problème lié à une opposition émise par les services forestiers. «Pour répondre aux besoins de nos jeunes qui ne disposent d’aucun lieu approprié l’APC nous a inscrit un projet de foyer pour jeunes. Le déficit en matière d’assiettes foncières avait malheureusement retardé son lancement. Au début de l’année en cours, le lieu a été proposé à la commission qui a fait le choix de terrain. Les services des forêts ont émis un avis défavorable si bien que ce projet se trouve bloqué et à l’abandon. Ce qui pénalise énormément nos jeunes. Pour remédier à cette situation, nous avons demandé dans un écrit envoyé au wali, le premier novembre dernier, afin d’intervenir pour débloquer ce dossier», enchaînera le même membre du comité de village. C’est dire que des centaines de jeunes sont livrés à eux mêmes dans cette grappe de villages, l’une des plus importantes dans cette commune où tous les vices les guettent au quotidien. «Nous lançons, donc, un appel en direction de tous les responsables en vue de s’entendre afin de trouver une solution à ces oppositions, notamment quand il s’agit de terres forestières parce que notre village ne dispose pas de terrains appartenant à la djemaâ. Nous sommes cernés de partout par un domaine forestier souvent piétiné par des personnes qui s’accaparent des pans de ce patrimoine sans être interpellés. Mais, quand il s’agit d’un projet d’utilité publique, ce services réagissent avec célérité», regrettera un autre membre du même comité.

Amar Ouramdane

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