Taourirt Amrane et Aït Sidi Said désenclavés

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Les pistes ouvertes au niveau de la commune d’Aïn El Hammam sont de plus en plus nombreuses à désenclaver certaines propriétés difficiles d’accès. Nous apprenons d’un élu de l’APC d’Aïn El Hammam qu’un nouveau chemin forestier vient d’être ouvert, dans le cadre du PPDRI (programme pour le développement rural intégré), au Sud de la ville. Prenant son départ à partir de la route carrossable menant au village de Taourirt Amrane, la piste qui traverse plusieurs propriétés rejoint, plus d’un kilomètre plus loin, les abords du bourg d’Aït Sidi Said, en contrebas du centre-ville. Ainsi, les habitants des deux villages dont les champs seront désenclavés, pourront s’y rendre sans difficultés, à pied ou en véhicule. C’est d’ailleurs ce que nous avons remarqué ces dernières années. Les paysans utilisent de moins en moins le vieux baudet pour aller dans leurs champs. Des camionnettes de tous genres, particulièrement des «tous terrains», ont tendance à sillonner les pistes cahoteuses et caillouteuses, longeant les oliveraies. Les paysans ne sont plus rebutés par la côte menant au village après une journée de dur labeur. Ils rentrent harassés par le travail des champs mais non par la marche sur plusieurs kilomètres, séparant le village des champs. Plusieurs citoyens dont les habitations sont situées sur le tracé des pistes, verront enfin leurs voitures arriver jusque devant leurs portes. Ce qui, d’ailleurs, ne saurait tarder avec la fin des travaux en cours, consistant en la réalisation d’ouvrages busés pour l’évacuation des eaux pluviales. Il faut noter que ce chemin reliant Taourit Amrane à Aït Sidi Said, est le troisième du genre ouvert cette année par l’APC d’Aïn El Hammam, en collaboration avec les services des forêts de Larbaa Nath Irathen et l’entreprise ERGR. Après celui du lieu-dit «Thiâchach» qui fait jonction avec la route nationale 71, au niveau de l’Oued El Djemaa, c’était au tour de celle d’Ait Khlef de voir le jour, il y a un mois environ. Les champs enclavés jusqu’à maintenant et délaissés par leurs propriétaires pour cause d’éloignement, pourraient normalement être mis en valeur par la plantation d’arbres fruitiers ou d’oliviers. Ce qui ne manquera pas d’avoir des répercussions sur la production globale de la région, dans quelques années.

A.O.T.

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