La ville en proie aux inondations

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À chaque tombée de la pluie, le lancinant problème du drainage des eaux pluviales revient au devant de la scène locale à M’Chedallah. En effet, les eaux des pluies finissent toujours par inonder la chaussée et les quartiers.

Les différentes routes et chemins desservant les localités relevant de la daïra de M’Chedallah se transforment en ruisseaux, où les torrents d’eau coulent à flots. Les quelques avaloirs et caniveaux que l’on aperçoit, ici et là ne peuvent rien devant le déferlement des eaux des averses, car ils sont obstrués étant donné que les opérations de curage ne sont pas effectuées régulièrement. Il est vraiment rare de voir des ouvriers à l’œuvre, en train de nettoyer des fossés et des avaloirs, et ce, dans toutes les communes de cette daïra de M’Chedallah. Et encore, le système de drainage fait gravement défaut dans plusieurs localités. À chaque tombée de la pluie, c’est toujours le même constat d’échec qui revient tel un leitmotiv: des caniveaux et des avaloirs, quand ils existent, se trouvent oblitérés, car gorgés de boue, de détritus et de pierres! Sans conteste, les RN26, 15 et 30, qui parcourent cette circonscription, sont les plus touchées par l’envahissement des eaux pluviales et de la boue. Sur ces axes routiers importants, l’évacuation des torrents boueux n’est pas opérationnelle, car beaucoup d’endroits ne sont pas équipés d’avaloirs. Résultat des courses: la circulation automobile et piétonne devient problématique, et la chaussée se trouve inondée dès les premières gouttes de pluie. Si l’on prend l’exemple de la petite ville de Raffour, là on constate ce problème d’inondation de la chaussée et des différents quartiers. Effectivement, les eaux des averses finissent par envahir plusieurs endroits de cette ville, en sus de la RN15 qui la traverse, laquelle se transforme en véritable rivière! L’aménagement urbain ne se fait malheureusement pas convenablement, et le drainage des eaux torrentielles est gravement négligé dans les différentes localités de la daïra de M’Chedallah. A cela s’ajoute l’incivisme de certains individus qui jettent les détritus dans les avaloirs et les caniveaux, ce qui finit toujours par les oblitérer provoquant ainsi des inondations.

Y. S.

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