El Flay, une commune de 7 000 habitants au Nord de Sidi Aïch, attend d’être alimentée par l’eau du barrage Tichi Haf.
Mr Agad, le premier magistrat de la commune, nous apprendra que le projet d’adduction, de même que les réservoirs d’eau, ont été réalisés. «Il ne reste plus que l’installation des équipements électrotechniques», a-t-il indiqué en précisant qu’une entreprise a été retenue pour prendre en charge les travaux. «L’apport de l’eau du barrage nous permettra d’améliorer sensiblement la desserte et de nous mettre à l’abri de la pénurie», dira le P/APC. Il faut dire qu’en l’état actuel des choses, la commune d’El Flay n’est pas si mal lotie en matière d’AEP. Un forage à fort débit, creusé dans le lit majeur de la Soummam, permet une distribution quotidienne du liquide. En période estivale, les 5 villages et hameaux que compte la circonscription, ont droit à une alimentation un jour sur deux. Néanmoins, nous apprend le maire, la desserte est quelque peu perturbée par les fuites itératives affectant un réseau vétuste. «Nous avons deux brigades d’intervention qui font des sorties tous les jours, pour essayer de colmater les brèches», dira le P/APC. D’autre part, la municipalité a réalisé des investissements pour remédier à cette situation. «En 2015 et grâce à un montage financier PCD-budget de wilaya, nous avons procédé à la réfection du réseau de distribution desservant les villages Izghad et Ait Daoud. Cette année, nous avons dégagé une enveloppe de 7 millions de dinars, pour la réfection du réseau du chef-lieu communal. Le projet est en cours de réalisation», nous a fait savoir le premier responsable de l’APC. Par ailleurs, nous informe-t-il, environ 50% des abonnés s’acquittent régulièrement de leurs factures d’eau. L’édile communal tient à faire un appel du pied en direction des abonnés récalcitrants : «nous avons la chance d’avoir de l’eau tous les jours. J’invite les abonnés qui ne paient pas à le faire, afin d’aider leur commune à maintenir le niveau actuel et, pourquoi pas, améliorer la distribution».
N. Maouche