Les dernières pluies qui se sont abattues sur la région ont accéléré la dégradation du réseau routier -déjà délabré- de la commune de Boudjellil, dont le chef-lieu est situé à 87 kms au Sud-ouest de Béjaïa. Ce problème concerne les chemins communaux qui traversent cette localité en sus du CW42A, long d’une vingtaine de kms. Ce dernier, qui connaît une circulation automobile impressionnante, se détériore un peu plus à chaque intempérie, car il ne bénéficie guère de travaux d’entretien et de restauration. L’absence de caniveaux à certains endroits de ce tronçon n’a fait que compliquer les choses, ce qui a induit le ruissellement des eaux pluviales, et ce, quand ce n’est pas leur stagnation sur la chaussée, laquelle cède de plus en plus à l’usure. Pour les coins dotés de caniveaux et autres avaloirs, ils ne sont malheureusement pas curés et débouchés, ce qui a pour conséquence leur envasement et oblitération d’où l’inondation par les torrents boueux de la chaussée, qui se transforme par voie de conséquence en véritable bourbier! Certains endroits de ce chemin, à l’instar de ceux localisés aux villages d’Iaârkav, Boudjellil et Aftis sont complètement dégradés, ce qui rend la circulation routière sur cet axe très difficile, pour ne pas dire laborieuse à plus d’un titre. Cependant, il y a un point qui mérite d’être soulevé et qui concerne ce passage étroit situé à quelque dizaines de mètres des quatre-chemins de Boudjellil, où un segment du CW42A bordé de part et d’autre d’un profond ravin s’use davantage sur les abords sous l’effet de l’érosion, ce qui n’augure rien de bon pour les conducteurs qui empruntent cet endroit critique du CW42A. Des automobilistes ont soulevé ce problème maintes fois. « Le grand village de Boudjellil ne mérite pas un chemin pareil. Il faudra qu’il soit refait de bout en bout, et ce, pour le bien de tout le monde », préconise un automobiliste habitant Boudjellil.
Syphax Y.
