C’est suite à l’affiche de la liste des bénéficiaires des 118 logements sociaux, à la commune de Bir-Ghbalou, à une trentaine de kilomètres à l’Ouest de Bouira, que des citoyens mécontents ont procédé dès les premières heures de la matinée d’hier, à la fermeture des sièges de la mairie et de la daïra de la même localité. Ces derniers, qui réclament l’annulation pure et simple de cette liste, estiment que cette liste comporte plusieurs irrégularités. «La commission d’attribution des logements sociaux de la commune n’a pas respecté les textes de lois régissant l’opération de distribution des logements sociaux», affirment l’un des protestataires, joint par téléphone. Ce dernier assure également que la liste en question comporte plusieurs irrégularités. «Beaucoup de bénéficiaires sont des étrangers à notre commune, d’autres possèdent des appartements et n’ont nullement besoin d’un autre. Beaucoup de protestataires sont touchés de plein fouet par la crise de logement qui sévit dans notre commune. Certains partagent des studios avec leurs grandes familles et d’autres habitent dans des maisons en ruine ou des garages de commerces avec leurs familles. Personne parmi les cas les plus nécessiteux n’a bénéficié d’un logement, c’est tout simplement de l’injustice et de la Hogra», tonne notre interlocuteur. Les protestataires réclament aussi la mise en place d’une commission d’enquête de la wilaya. «Le wali de Bouira doit réagir et mettre un terme à cette injustice. Nous réclamons non seulement l’annulation de cette liste, mais aussi l’envoi d’une commission d’enquête qui va mettre toute la lumière sur les dessous de la confection de cette liste», ajoute un autre protestataire.
Le chef de la daïra violemment agressé par un citoyen
Nous apprenons, par ailleurs, que le chef de la daïra de Bir Ghbalou, a été violemment agressé par l’un des protestataires, au moment où le même responsable avait tenté de lancer des pourparlers avec les contestataires. Ainsi et d’après nos informations, le même responsable a été touché par plusieurs coups de bâton à la tête et au visage, assigné par l’un des protestataires. Évacué par les éléments de la Protection civile vers les urgences de l’hôpital d’Aïn-Bessem, où il a été soigné ses blessures ne représentent aucun danger. À noter également que l’auteur de cette agression a été vite interpellé par les forces de l’ordre. À l’heure où nous mettons sous-presse, les protestataires campent toujours sur leur position et les sièges de la mairie et de la daïra demeurent toujours fermés. D’importants renforts des unités anti-ém
O. K.