Le taux d’établissement dépasse les 94% au niveau national

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Selon la ministre de l’Éducation nationale, Nouria Benghebrit, le taux d’établissement de la carte d’identité biométrique pour les candidats aux examens du baccalauréat a dépassé les 94% au niveau national. À ce titre, Mme. Benghebrit a salué les walis qui ont contribué à la réussite et l’avancement de cette opération inscrite dans le cadre de la numérisation du secteur et du service public. De son côté le président de l’association nationale des parents d’élèves, M. Khaled Ahmed, a estimé hier, que l’opération de l’établissement de ces cartes se déroule dans de bonnes conditions. «Au niveau de notre association, on n’a reçu aucune plainte de la part des parents d’élèves concernant la délivrance de ces cartes», a rassuré M. Khaled Ahmed. Concernant la fraude aux examens, la ministre a fait état d’une campagne de sensibilisation qui sera lancée, prochainement, au niveau national, afin de mettre fin à ce phénomène qui ne cesse de prendre de l’ampleur dans les établissements scolaires, notamment avec les nouveaux outils technologiques. «Le ministère est en train de préparer une campagne nationale de sensibilisation ciblant les élèves et leurs parents, pour les sensibiliser sur la lutte contre la fraude aux examens», a fait savoir Mme. Benghebrit, en marge de sa visite de travail dans la wilaya de Ghelizane. De ce fait, la ministre a mis l’accent sur la détermination de son département à combattre ce phénomène, et ce «en dépit des méthodes et technologies sophistiqués utilisées dans la fraude», a-t-elle insisté. Et d’ajouter que «l’élève qui introduit un téléphone portable dans une salle d’examen a l’intention de frauder». Dans ce sillage, M. Khaled Ahmed a salué cette initiative et a affiché la volonté de son association à y adhérer, «afin que cette campagne donne les résultats espérés sur le terrain», a-t-il indiqué. La première responsable du secteur de l’Éducation a également appelé à intensifier les efforts des partenaires sociaux du secteur de l’Éducation, dont les associations des parents d’élèves et les syndicats, à travers l’échange d’idées et l’analyse des résultats scolaires, en vue de relancer le secteur.

Samira Saïdj

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