Le secteur privé n’assure que 14% des activités économiques

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Seulement 14% des activités économiques globales dans la région Moyen-Orient et Afrique du Nord (MENA en anglais), sont issus d’initiatives privées. En dépit de la croissance dans les investissements privés enregistrée ces dernières années, la région MENA est loin derrière les autres régions de marchés naissants. En 2004, on atteint le chiffre de 10 milliards USD d’investissements émanant du secteur non étatique. Actuellement, le plus gros des activités économiques de la région est assuré par les entreprises publiques.Pour remédier à cette situation, certains pays MENA, tels l’Algérie, se sont lancés dans des programmes de privatisation, et d’autres efforts, comme l’assouplissement de la législation et son adaptation aux nouvelles donnes, et ce, dans le but d’attirer les investisseurs. Comment stimuler le rôle des initiatives privées afin d’en faire une des clés du dynamisme économique dans la région MENA ? Les pays du Maghreb et Moyen-Orient, au regard de l’urgence de la situation, ont sollicité l’aide de l’Organisation pour la coopération et le développement économique (OCDE), afin de mieux les conseiller sur la réforme de la politique d’investissement. « L’objectif clé du Programme d’investissement de MENA-OCDE est de mobiliser les investissements privés, aussi bien étrangers que régionaux et internes, pour en faire un moteur de croissance économique et d’emplois à travers la région », annonce un communiqué de presse parvenu hier à la rédaction, émanant de ces deux organismes. Il est également affirmé que ce programme est soutenu par des groupes de travail régionaux qui se concentrent sur divers domaines, qui vont de la création d’un environnement fiscal favorable à la promotion de réglementations d’investissements transparentes. Le programme soutient les efforts de réforme de pays MENA individuels en fournissant de l’expertise pratique à travers un réseau d’experts de l’OCDE. Il vise également, soutient-on, à fournir une visibilité dans la politique de réforme d’investissements de la région et à faire en sorte que les efforts conséquents que font déjà les mêmes pays soient conséquent. Au terme d’une première année d’opérations, le programme a, affirme le communiqué, déjà suscité un intérêt considérable de la part d’autres pays membres de l’OCDE et d’autres organisations internationales. Pour faire le point, un rassemblement ministériel est prévu les 13 et 14 février prochains en Jordanie.

Elias Ben

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