Des oppositions freinent l’avancée des travaux

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Lancé, en juillet 2014, en grande pompe, le projet d'extension du gaz naturel d'une enveloppe de 29 milliards de centimes au profit des villages Ath yekhlef et Assif Assemadh, dans la commune de M'Chedallah et par prolongement au profit des villages Ath Hamadh Ath Illiten et Imesdhurar dans celle de Saharidj, a connu les premiers couacs dès la deuxième semaine de son lancement avec des oppositions en série.

Des oppositions qui ont, pour rappel, surgi le long du trajet du réseau du transport et Iroufa Ath Hamadh et celui du raccordement Ath Walvan à Saharidj. Cependant, le projet a continué sur les tronçons non touchés par ces oppositions des particuliers dont la majorité a été solutionnée. Malheureusement, certains de ces opposants, notamment dans la commune de Saharidj, se montrent intransigeants et campent sur leur position. Une situation de blocage qu’on aurait pu éviter si, dès l’apparition des premières oppositions, le projet avait repris dans sa deuxième variante dont le tracé transite par des terrains domaniaux. Un élu de l’APC de M’Chedallah rencontré jeudi dernier, nous apprendra que l’une des entreprises en charge de ce projet a déjà plié bagage, il y a deux mois environ. Le même élu nous informera qu’en plus de cette contrainte majeure des oppositions, plusieurs foyers dans la commune de M’Chedallah n’ont pas été inclus dans la première étude. Notre interlocuteur estimera leur nombre à environ 200 foyers ; d’où l’obligation d’ouvrir un registre au niveau des services techniques de l’APC pour recueillir les noms des familles non recensées dans la première étude. Il convient de signaler que plusieurs citoyens de ces localités nous ont approché pour nous faire part de leur mécontentement à propos du retard mis pour faire aboutir ce projet de gaz naturel qu’ils ont arraché de haute lutte. Maintenant que ce projet a dépassé les 60 % de sa réalisation, ne faudrait-il pas passer à une autre étape avec les récalcitrants qui est l’application de l’expropriation dans le cadre de l’utilité publique ? Ceci, d’autant plus que ces oppositions sont devenues monnaie courante et freinent sensiblement le développement. Une opposition peut être justifiée quand il s’agit de terrains agricoles ou pouvant servir d’assiette pour des habitations, mais qui n’a aucune raison d’exister quand ce sont des terrains abandonnés depuis des décennies par leurs propriétaires et laissés en jachère, lesquels n’ont aucune valeur, étant même pour certains envahis par des ronces et toutes sortes de buissons touffus. L’objectif des opposants est purement pécuniaire. Nous n’avions jamais vu un propriétaire de terrain demander une compensation par un autre terrain si ce n’est de s’inquiéter du montant de l’évaluation et de la somme à en tirer.

Oulaid Soualah

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