Détresse des malades chroniques

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L’arrivée du mois d’avril durant lequel démarre la période de la transition climatique avec une incroyable variation atmosphérique quotidienne et le baromètre qui souffle pour ainsi dire le chaud et le froid au sens propre du terme, n’est pas sans retombées néfastes sur les malades chroniques, notamment ceux ayant des problèmes broncho-pulmonaires, des insuffisances respiratoires,… A ce climat instable s’ajoute l’éclosion des fleurs dont le pollen irrite les poumons et les fosses nasales pour ceux ayant contracté le sinusite, cela en parallèle à la poussière du vent de sable charriée par les fréquentes tempêtes de sable sud-nord qui arrivent sous forme de nuages blancs qui sont les principaux facteurs déclenchant des pénibles et dangereuses crises respiratoires. Aussi, les institutions et officines de la santé sont prises d’assaut par ces malades chroniques, notamment le pavillon des urgences de l’EPH de M’Chedallah qui reçoit quotidiennement des dizaines de malades chroniques qui souffrent énormément des ces perturbations climatiques. La Protection civile aussi connaît ces désagréments, sachant que cet organisme est constamment sollicité de partout, de jour comme de nuit, pour l’évacuation vers l’hôpital de ces innombrables malades en plein crise. À l’heure actuelle et durant tout ce mois d’avril, les salles de mise en observation du service des urgences, tout comme celles de la médecine interne de l’hôpital, sont en grande majorité occupées par ces malades dont les plus âgés nécessitent un suivi médical en milieu hospitalier. Malheureusement, l’hôpital Kaci Yahia de M’Chedallah qui couvre les deux circonscriptions des daïras de M’Chedallah et Bechloul avec une population qui frôle les 150 000 habitants, tourne avec un seul médecin spécialiste en pneumologie qui est largement dépassé par le nombre de malades, d’où la nécessité absolue d’un renforcement de cet établissement en médecins spécialisés, même temporairement, soit durant cette période de transition climatique qui intervient deux fois par année au début du printemps vers la fin de l’automne.

Oulaid Soualah

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