à l’occasion de la Journée du Savoir, l’association culturelle Assirem, fraîchement créée, a préparé un programme riche et varié. Une conférence a eu lieu au niveau de la bibliothèque communale, sise au niveau du chef-lieu, avec comme thème le programme «Soroban pour tous». Une foule compacte est venue y assister. Le public était nombreux à cette communication animée par Abou Khoubaïb, directeur général de Dar El Hikma sur le dit programme, basé sur un instrument boulier japonais (un instrument de calcul japonais). Selon ce spécialiste, cette technique ayant fait ses preuves aidera à coup sûr les enfants en difficultés. En effet, c’est un programme complet et entier pour le calcul mental et le développement de l’intelligence, chez l’enfant. C’est un programme éducatif conçu pour la tranche d’âge comprise entre 4 et 14 ans. Il porte une vision complète du développement dont la philosophie est issue des organismes éducatifs et des familles. Cela nécessite des méthodes, outils et stratégies pratiques dont le but est de développer l’intelligence de l’enfant de façon globale, surtout l’intelligence mathématique et logique. Tout cela dans un climat ludique qui permettra à l’enfant d’avoir confiance en lui. Plusieurs études sur le développement des capacités et performances du cerveau ont démontré que seules 2 à 3 % des facultés du cerveau sont utilisées. La majorité des gens n’utilisent que l’hémisphère gauche de leur cerveau dans l’exécution des tâches quotidiennes et dans l’apprentissage. Alors que l’hémisphère droit reste inutilisé donc sous développé. C’est ce qu’a donné à réfléchir aux spécialistes en la matière. Et le boulier, ou le Soroban, reste une solution miracle qui a démontré son efficacité. Selon le conférencier, le boulier Japonais est un instrument qui a été testé dans 80 pays dans le monde, et ce depuis une année. L’Algérie l’a elle aussi adopté. A cet effet, deux adhérentes de ladite association ont été formées pour prendre en charge les nouveaux enfants qui seront inscrits. Cela s’étalera sur deux ans, 2 heures par semaine, durant les week-ends ou les mardis après-midi. La présidente de l’association nous expliquera : «Notre objectif est de prendre les enfants en charge et de nous rapprocher d’eux, d’être toujours à leur écoute. Et nous ferons tout ce qui est en notre pouvoir afin de n’oublier aucun enfant». Toutes les personnes que nous avons approchées nous diront qu’elles souhaiteraient voir ce programme sur pied et lancé. Ce fut également une occasion pour l’association de lancer un appel pour qu’un local plus spacieux et plus adéquat soit affecté au programme, afin que les enfants puissent suivre les cours normalement.
Y. Z.