La Sûreté de wilaya étale son bilan

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Kacem Bouzar R., le chef de Sûreté de wilaya et des officiers de la police judiciaire et de la sécurité publique ont eu la louable initiative d’inviter la presse de Bouira pour une prise de contact autour d’un café qui débordera sur le bilan de l’année 2005 et les perspectives de la Sûreté de Bouira.S’agissant des affaires enregistrées en 2005 pour délits de droit commun, 1015 sur 1077 seront traitées. 1397 personnes y sont impliquées dont 1314 écrouées. Sur ce chiffre impressionnant d’affaires enregistrées, la palme revient à l’atteinte aux biens avec un nombre de transgressions dépassant les 500. Au bas du classement, arrivent avec 357 cas enregistrés, les affaires inhérentes à la violence volontaire.Bizarrement et contrairement à ce que l’on pourrait croire, seules deux affaires de corruption ont été traitées en 2005. A retenir aussi 10 affaires de faux monnayage et 39 autres relatives à la détention et consommation de stupéfiants.Comparativement aux chiffres de 2004, le bilan de 2005 met en exergue une nette régression délictuelle. Une tendance qui s’amplifie compte tenu du déploiement des différentes brigades de la sûreté sur le terrain mais aussi et surtout de la démarche préventive, une approche de plus en plus payante.Même constat de régression en matière de sécurité publique. La brigade des statistiques a retenu 225 accidents de la circulation en 2004 contre 186 en 2005 et 15537 procès forfaitaires en 2004 contre 8414 en 2005.En termes de projection, les officiers de la Sûreté de wilaya nous apprennent qu’une sûreté de daïra à Haizer et une autre à Bordj Khris sont prévues pour 2006. Toujours pour 2006,, une sûreté urbaine à Aomar et une autre à Sour El Ghozlane sont en projet. Deux brigades mobiles de la Police judiciaire (BMPJ), une à Bouira, l’autre à M’cheddalah, emploieront de jeunes officiers et policiers parmi les 40 000 nouvelles recrues prévues à l’échelle nationale.Par ailleurs, nous apprendrons qu’un service de contrôle et d’inspection est fonctionnelle depuis peu. Le service est chargé des volets disciplinaire (interne) et relations publiques. C’est schématiquement l’équivalent de la police des polices.

T. O. A.

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