C’est la fin de la période d’attente pour les candidats au baccalauréat. En effet, les élèves de la troisième année secondaire ont entamé, hier, les épreuves de cet examen décisif qui leur ouvre la porte de l’université.
Une virée à travers certains centres d’examen de la capitale a permis de constater la satisfaction des candidats quant à l’épreuve de l’arabe qu’ils ont qualifié de «facile». À leur sortie des établissements scolaires, les candidats des filières scientifiques et lettres et langues étrangères commentaient l’épreuve de langue arabe, en estimant qu’elle était dans l’ensemble abordable. «Franchement, dès que j’ai lu le sujet je me suis rassurée, car il était très abordable», a lancé une candidate rencontrée à la sortie de l’établissement scolaire El Idrissi sis à la place du 1er Mai. Un autre candidat ajoute : «C’est un bon début. Je suis très content car j’ai bien travaillé». À retenir que le coup d’envoi de ces épreuves a été donné depuis la wilaya de Tlemcen, par la ministre de l’Éducation nationale, Mme Nouria Benghebrit. À l’échelle nationale, 818.518 candidats subiront jusqu’au 2 juin prochain ces épreuves au niveau de 2.561 centres, supervisés par 160.000 encadreurs. La correction des copies sera confiée à 55.000 enseignants, alors que les résultats ne seront connus que vers la fin juin ou début juillet.
La personne qui a diffusé les sujets sur les réseaux sociaux identifiée
Par ailleurs, la ministre de l’Éducation nationale a fait savoir, hier, à Tlemcen, que la personne qui est derrière la diffusion des sujets des examens sur les réseaux sociaux a été identifiée. Mme Benghebrit a relevé que son département ministériel détient, aujourd’hui, des services capables de détecter toute tentative de fraude, et ce, à travers, a-t-elle soutenu, le travail de la commission qui veillera à échanger de manière instantanée les informations. Il est utile de souligner que l’examen du baccalauréat a été caractérisé cette année, par l’intensification de procédures de contrôle afin de prévenir contre la fraude et la fuite des sujets via les réseaux sociaux. En effet, les chefs des centres d’examen ont carrément interdit aux candidats et aux encadreurs l’introduction des téléphones portables, voire même les trousses scolaires dans les classes.
Samira Saïdj